lundi 27 juillet 2009

Ce n'est qu'un début

Et bien voilà, c'est fait, le POC s'est achevé ce samedi 25 juillet dans la douleur et la joie.

Avant tout, je voulais remercier mes camarades POCers pour ce moment unique, et leurs compagnes pour leur organisation sans faille.

Ce n'est pas facile de résumer notre vécu en quelques lignes. Je vais donc m'inspirer de l'idée de Lise et de décerner quelques prix qui pour moi sont évocateurs.
(Elle a vraiment des bonnes idées Lise!)

- Le prix de la Faboulousité est décerné à:
Faboulous Fab, qui a prouvé que les tractions sont efficaces pour faire du VTT et que l'âme du sportif est en lui.

- Le prix du Bouddha est décerné à:
Zen Michel, dont la constance et l'harmonie intérieure ont repoussé la boue qui essayait vainement de le souiller.

- Le prix du Samouraï est décerné à:
Maître Gros Paquet, qui malgré sa rude semaine a montré qu'un samouraï ne lâche jamais et que le mot plainte ne fait pas partie de son vocabulaire.

- Le prix du Survivant est décerné à:
Caliente Carlos, qui a réussi à puiser la force au plus profond de son âme pour surmonter les obstacles.

- Le prix du Sam Gangi est décerné à:
Hobbit Oliver, qui après un passage difficile a retrouvé ses forces décuplées à l'approche de la Comté.

Je ne sais comment conclure ce post sans avoir l'impression que nous devrons passer à autre chose, alors je préfère laisser des points de suspension, et dire que:

"Ce n'est qu'un début ..."

dimanche 26 juillet 2009

Le POC : rapides nouvelles

Pour tous les lecteurs qui s'inquiètent de ce que sont devenus les aventuriers, voici les premières nouvelles :
Le départ de Metz s'est fait dans la bonne humeur
Carlos s'est fait un nouvel ami

Pierre et Fab aussi ...

Il y a eu des moments de grande détresse ...
Des scènes d'amitié et de partage ...
Et finalement, après de grosses galères qu'Olivier vous racontera mieux que moi, nous sommes arrivé à ...
Volmerange-les-Mines
Olivier en avait les jambes coupées ...
de joie !
Bravo à tous et merci pour cette magnifique expérience.

We did it !

Tout le petit monde s'est retrouvé chez Carlos pour le départ.
Nathalie a gentiment accepté de nous conduire, Jean-Yves, Pierre et moi, jusque Metz où nous attendaient déjà Fab, Michel et Carlos, en train de se doper au café.
On sent beaucoup d'excitation, et finalement très peu d'appréhension. Le ciel est au bleu, on va avoir une belle journée, et ça donne le moral.
Sous les yeux enthousiastes des spectateurs du matin venus encourager les POCers (merci encore à Laure, Camille, Emma, Eléonore et la Flo), nous avons pu démarrer à 9h15, avec donc juste 15 minutes de retard sur le programme à cause de Faby qui a mis des plombes à se préparer.

Nous partons donc gaiement sur la route de Metz vers Lorry-les-Metz, lieu de rencontre avec le GR5. Nous roulons à bon rythme, mais pas trop car mine de rien, 70 bornes ce n'est pas rien. Nous entamons le GR5 en beauté, par une belle monté sur un sentier boisé après avoir pris une grosse descente en zig-zag. Cette première monté n'est pas mortelle, mais particulièrement marquante. En effet, c'est la première du périple, elle teste nos jambes, mais surtout, une fois en haut personne n'a particulièrement envie de la refaire. Et c'est là que Jean-Yves se rend compte qu'il n'a plus son GSM, déplacé par Pierre alors qu'il prenait un kleenex. Soucieux d'assumer sa faute, Pierre décide d'y aller seul, mais J-Y ne veut pas le lâcher et c'est toute la troupe qui descend. Heureusement parce qu'ils avaient raté les petites pancartes rouges et blanches indiquant le GR5. Finalement, pas masos non plus, on laisse Gros Paquet et Pierrot remonter les zig-zag seuls, et on en profite pour faire quelques videos. Nos deux accolytes reviennent bredouille et nous repartons, accusant déjà du retard sur le planning. Finalement la remonté ne fait de mal à personne et nous repartons de bon coeur et de bonne humeur.

En arrivant sur Marange-Silvange, nous décidons de prendre une pause avant ce qui devrait être une des plus grandes difficultés du parcours. Là, nous croisons un p'tit vieux qui fait une rando à pied. Nous le saluons et Carlos, enclenchant le mode conférence, se met à lui tailler la bavette pendant que nous ravitaillons. Apparemment, le p'tit vieux lui a donné des conseils du genre "faire du sport plutôt qu'aller au bistrot, permet de rester performant au lit".

S'en suit la grosse monté du matin et c'est vrai qu'elle fait bobo. Le sol étant gras, on dérape un peu et comme elle est bien raide, il est quasi impossible de ne pas poser pied à terre. Plutôt que de se cramer les pates dès le matin, bon nombre d'entre nous décident de poser pied à terre. Pour ma part, ce qui me décide c'est d'entendre Michel derrière moi, lui à pied moi à vélo, disant que les mirabelles sont bonnes cette année. Le voyant aller plus vite que moi, j'ai préféré marcher plutôt que l'humiliation de me faire dépasser.

Dans les descentes qui suivent, on découvre le plaisir de la thalasso gratos et certains d'entre nous gouttent la boue Mosellane par des jolies chutes glissées. Je m'illustre particulièrement dans le 2 mètres lancé sur fesses.

Tout cette matinée se passe très bien, dans une ambiance potache et gaie. On se trompe un peu de route sur la fin, ce qui nous force à traverser un champ d'orties, mais on rejoint le point de rendez-vous sans trop de peine. On a bien roulé, on a un peu souffert, mais pas trop. Au moment du repas, personne ne doute de ses capacités à rejoindre l'arrivée.

A Rombas, lieu du rendez-vous, Laure et les petites Conde, Hervé et Matthias, Eléonore et Flo nous attendaient. Ils avaient ramené plein de trucs à manger et du ravitaillement d'eau, ce qui nous a bien fait plaisir. Carlos a fait le plein d'amour auprès de ses filles (mais seulement après avoir fait le plein de coups de cailloux). Fab et moi avons joué avec la Flo à un badminton sans raquette et avec un gros volant qui casse la main. Jean-Yves, de son côté, se fait lécher par un chien. Bref, l'insouciance est toujours là.

Lorsque nous repartons, nous entamons par une courte pente bien raide. Chacun met un point d'honneur à la monter facile, histoire de faire le guignol devant les spectateurs. Mais les jambes commencent quand même à tirer mine de rien.

A partir de là, Michel connait le chemin, donc nous n'avons plus de raison de nous perdre. On roule d'abord peinard sur du lisse, à plat, faciles et rapides, et on se prend à rêver que cela reste comme ça encore longtemps. Mais ça se corse quand on arrive au chemin de l'escargot, petit chemin d'herbe le long d'un ruisseau. Celui-ci nous ramène dans la forêt et dans la réalité.

A partir de là, nous entrons dans le Mordor.

Le temps commence par changer. La pluie nous menace et tombera un peu plus tard. Le sol devient boueux, très boueux, rempli de flaques. On passe notre temps à éviter les flaques, à peiner dans la boue, à éviter les branches. Carlos montre des premiers signes d'affaiblissements. Il n'a pas assez bu, son camelbak étant rempli d'un liquide dégueu nommé isostar, il nous fait une petit fringale. Il a envie de vomir. On s'arrête un peu. On s'arrête souvent. On s'arrête tout le temps. Pour ma part, ça m'arrange parce que je souffre pas mal dans la bouillasse. La difficulté est telle que même les pros se font pièger. Essayant de passer entre deux flaques, Jean-Yves voit son vélo glisser et partir dans la flaque de gauche, pendant que lui plonge litteralement dans celle de droite, qui soit dit en passant est bien large et profonde. La scène semble se dérouler au ralenti et l'image du Big Pack tombant irrémédiablement dans ce mini lac restera gravée dans ma mémoire. PLOUF ! Il rigole, donc tout va bien, et je peux donc exploser de rire. Dans les pires moments qui suivront, cette image me redonnera réguliérement le moral.

On arrive alors à Fontoy, où nous attend une côte de maboule. 1km5 sur route mais à 10% de dénivelé. Très vite, Carlos, Michel et moi posons pied. Faby pose, remonte, zig-zague, comme à son habitude. Pierre et Jean-Yves montent à la pédale. Pierre se paie même le luxe de déposer le maitre. Tous deux atteignent le somment en winners et nous attendent.

Michel nous annonce qu'il doit rester 5 km, soit une trentaine de minute avant Angevillers, entrée de mon territoire. Ca prendra finalement quasiment deux heures. La traversé d'Algrange semble interminable. Nous devons régulièrement poser pied à terre, escalader les arbres tombés au milieu du chemin, créer de nouvelles voies, le tout au son des coups de fusils tirés par des gitans. Perso j'accuse le coup, et avec Carlito, on ferme la marche. Je me demande comment je vais faire pour rejoindre Volmerange. Devant, ça a l'air de mieux se passer, ce qui provoque la fameuse scène de la prise de bec avec Pierre. On les rejoint alors qu'ils sont arrêtés et Pierre propose de repartir aussitôt. Trouvant la proposition déplacée alors qu'on vient d'en chier et qu'on a pas encore souffler, je le lui fais remarquer, évidemment tout en tact et en finesse. Du coup, cet abominable crustacio est venu me faire un calin dont je n'avais pas du tout envie. Ca s'appelle du viol.

On finit péniblement la traversée d'Algrange pour rejoindre Angevillers, par le chemin qui monte vers le petit portail. Celui est raide et humide, on est tous à pieds et on en chie pour le monter. Arrivés au portail, on pose un cul et on souffle.
A partir de là, Pierre, Jean-Yves et moi, on connait. Carlos fait l'analogie avec les hobbits revenant dans la Comté après avoir quitté le Mordor. Il ne croit pas si bien dire. Pour ma part je vois le bout du tunnel. Je connais les obstacle restant et comme on vient de décider de finir par la route sans prendre la Slutty, je me vois presque arrivé. En effet, tout le monde trouve suffisamment de force pour faire cette fin de parcours à un bon rythme, et la dernière descente se fait à train d'enfer.

Arrivés sur la route, Pierre, Fab' et moi roulons de concert et attendons les autres sous le panneau Volmerange. On s'y arrête tous pour faire la fête et prendre des photos. On se rend alors compte qu'on en a quasiment pas pris dans l'après-midi, trop concentrés sur notre effort.

Nous arrivons enfin en vainqueurs chez moi, où les filles nous attendent et prennent des photos de cette fière équipe, qui après bien des souffrances et des déboires, arrive soudée et souriante.

Le reste de la soirée est placé sous le signe de la complicité et de la déconnade. Lise avait organisé un petit POC award, Fab et Carlos ont lutté toute la soirée pour qu'un des deux finisse par renoncer à dormir dans la tente (aucun des deux n'en avait envie), Pierre a fait l'âne, Michel n'avait pas mal aux jambes et J-Y a bu plein de bière. Bref, tout le monde était heureux, ravi d'avoir vécu cette aventure et prêt à remettre ça.

samedi 25 juillet 2009

Le jour J

Ca y est, le jour du POC est enfin arrivé !!!

A l'heure où j'écris ces quelques mots, chacun est en train de se préparer. Carlos doit être en train de boire du Red Bull, Pierre de manger des protéines, Jean-Yves s'enfile probablement une bière, Michel une tisane et Fab est sans doute en train de faire des pompes. Moi, je me régale avec le muesli gentiment préparé par Lise.

Comme avant une compét' de judo ou de golf, je ressens l'excitation et la tension typique de l'avant épreuve. Une sensation très spéciale et pas désagréable. En même temps, je ressens une certaine appréhension, comme une peur secrète. Non pazs que j'ai peur de ne pas réussir et de ne pas aller au bout : sauf ennui mécanique ou vilaine chute, je compte bien finir le POC. Non, j'éprouve la peur de l'après. Des mois qu'on prépare cet événement, des jours qu'on l'attendait, des pauses de midi à ne parler que de ça. Depuis juin, on ne vit que POC. Une fois que ce sera fait, qu'est qu'on deviendra, orphelins du rêve de Fabrice qui est un peu devenu celui de tous...

Allons, allons, resaissons-nous, on aura tout le temps demain et les jours d'après pour une dépression post-natale. Pour le moment, réjouissons-nous, profitons et souffrons à fond. Le POC, NOUS VOILA !!!

jeudi 23 juillet 2009

Pierre le misérable

Pierre le misérable a des drôles d'idées, il va dans sa cave à une heure du mat et bricole son vélo, résultat ... plus de frein avant. A deux jours du POC, ça craint du slip panthère.

Mal barré, j'essayais vainement de trouver une solution, et là notre maître à penser du VTT, GP, m'a donné une idée fourbissime. Aller chez Décathlon et la jouer mauvaise foi, dans le style "je ne sais pas ce qu'il se passe, mais ça ne marche plus", "mais que se passe-t-il?, mais qu'est-ce qui se passe?".

Donc, ce midi, je suis allé chez Décathlon faire mon misérable et je ne sais coment ça a marché. Mon pauvre vélo est parti en réparation et en attendant son retour, ils ont eu la bonasserie de me prêter le destrier suivant, le Rockrider 9.2: http://www.decathlon.fr/FR/rockrider-9-2-25131863/.

Me revoilà dans la course prêt à traverser tous les obstacles que mère nature mettra sur notre route : D

mercredi 22 juillet 2009

La distance du POC

En utilisant le bouquin de Michel qui donne les différentes parties du GR5 avec le kilométrage, j'ai calculé 65.5 km entre Lorry les Metz et chez moi.
Il faut donc ajouter à cela les parcours de Carlos d'hier soir, ce qui devrait donner vaguement 70 bornes.

On reste, à condition de ne pas se tromper de chemin, dans la distance imaginée.

A raison de 10km/h de moyenne (petites pauses, vitesse dégressive au fur et à mesure du temps) ça ferait 7h, +1h de repas de midi, ça fait 8, que j'ajoute à 9h heure du départ pour obtenir 17h arrivé à VlM. Le compte est bon !

Le début du GR5 à Lorry-les-Metz


Hier soir j'ai fait mon dernier entrainement pour le POC, je suis allé en éclaireur rechercher le début du GR5. Après avoir un peu tatoné dans un village vide à 10h du soir, j'ai fini par trouver les fameuses marques rouges et blanches qui balisent le parcours. ça m'a pris environ 20 minutes en partant de chez moi pour rejoindre le GR5. C'est une route départementale pas très joyeuse avec juste 2 montées vers la fin, pas de grosse difficulté donc parfait pour l'échauffement.

En tous cas, les dénivelés qu'on lit sur la carte et qui nous semblent être difficiles seront vraiment difficiles ... On va en chier mais on est là pour ça !!

Je lance un petit jeu : mes pronostics pour l'heure d'arrivée ... 20h chez Olivier pour un départ à 9h de Metz, soit 11h de parcours (en comptant les pauses bien sûr).

mardi 21 juillet 2009

Le secret de Carlos

Carlos n'est pas un POCer comme les autres, il cache un secret sous son apparence de gentil garçon. Il a été bodybuilder professionnel, et pour lui le monde des anabolisants n'a pas de mystère. Tel le Lance Amstrong du VTT, grâce à ses cocktails magiques, il risque d'en surprendre plus d'un.

Donc, ne soyez pas surpris si vous entendez passer un fusée à roulette criant "EXTJS", c'est notre Caliente national qui se sera injecté une petite dose ...

lundi 20 juillet 2009

EP : European POC

Quand on fait le POC dans 10 jours, on se dit qu'il ne faut pas relacher l'entrainement. Aussi, même en session parlementaire à Strasbourg, j'ai réussi à trouver un moyen de me préparer pour l'événement qui approche en grands pas. La preuve en image.



Bon, le POC s'est en fait maintenant dans 5 jours. Il est temps de régler quelques détails logistiques. Nathalie et Fabrice m'ont indiqués qu'il souhaitaient amener une salade et/ou un dessert, si d'autres bonnes âmes souhaitent aussi apporter un truc, indiquez le en commentaires. Si vous pouvez aussi indiquer à combien vous viendrez pour le barbec post-poc, ça serait cool afin qu'on prépare un peu.
De mon côté, je me charge de prévoir de la bière (fraiche) évidemment, je prévoierai d'autres boissons fraiches, et j'ai pour le moment prévu d'acheter des saucisses (chipo, saucisses blanches, edamer) et merguez. J'ai déjà reçus des plaintes du viandosaure qui veut du boeuf, mais s'il n'y a que lui je n'en tiendrai pas rigueur. Bref, ce post a pour vocation de recevoir toutes les remarques organisationnelles pour samedi, usez-en et abusez-en !

mercredi 8 juillet 2009

Le winner, le cramper et le looser

Mercredi dernier, on avait encore réussi à convaincre Flo et Lise d'aller au Lambaérobic. Un p'tit coup de coach bonheur et le tour est joué. Du coup, Jean-Yves et Pierre sont venus me rejoindre à Volme pour refaire le même parcours qu'on avait fait avec Pierre, et plus si affinité.

Après une dure journée, on abordait ce trip différemment : Jean-Yves encore un peu pâteux de sa longue soirée festive de la veille, Pierre tête un peu dans le sac, et moi excité comme une puce.

On décolle donc, direction Molvange pour aller chercher le GR5. Arrive la première pente, je passe le petit plateau pour gérer l'effort, ça coince un peu et CLAC !!! Chaine pétée... Mon râle fait s'arrêter mes accolytes. Je vais pour sortir mon matos, mais Jean-Yves à déjà son dérive-chaine en main. Avec Pierre, on essaie vaguement de repositionner la chaine, de voir si on peut la remettre sans attache rapide, mais impossible. Je n'ai pas le temps de me poser la question de la façon de procéder que le Gros Paquet a déjà fait sauter le maillon foireux et attaché le nouveau maillon. Nous sommes prêts à repartir.

Nous constatons alors que nous nous sommes trompés de route. Demi-tour, on redescend. Pour une fois Pierre et moi sommes devant, ce qui ne nous permet pas de voir que Jean-Yves est tombé. Oui, LE Jean-Yves est tombé. Mais discrétement, sans crier, histoire qu'on ne s'en rende pas compte, le fourbe. On a juste vu plus tard qu'il était égratigné et un peu sali.

On reprend enfin la vraie monté, et la Pierre décide de suivre GP. De mon côté, j'essaie de monter à mon rythme, tout en me battant avec mon dérailleur qui décidemment refuse de coopérer. Plusieurs fois je dois redescendre de selle pour remettre la chaine. Arrivé en haut, je retrouve J-Y dans sa position d'attente habituelle, et Pierre qui essaie de faire sauter ses crampes aux mollets. Et oui, ne suis pas Gros Paquet qui veut !!!

Nous arrivons finalement assez rapidement à la petit grille. L'idée de faire demi-tour arrache une petite moue à Jean-Yves, alors nous lui proposons de prendre un chemin au hasard. Erreur fatale : 500 mètres plus tard nous étions dans une côte raide comme la trique de St Hubert (qui n'est pas mort). Arrivés en haut, Pierre et moi décidons qu'il est grand temps de rattraper le vrai chemin. Si on laisse faire Jean-Yves, on peut se retrouver en haut de l'Everest en un rien de temps.

On retrouve assez vite le chemin, et rapidement nous nous retrouvons dans l'endroit magique, où ça monte mais on le sent pas. Ce que je ne sens pas non plus, c'est le vil caillou qui se place sous mon pneu. Par contre une fois qu'il y est, je sens bien le coup qui fait mal jusque dans les fesses et la roue arrière qui file n'importe comment. Et oui, mon penu me semblait sous gonflé 10 km plus tôt, ça n'a pas raté, à la première caillasse j'ai crevé. Une fois encore, j'hurle pour stopper les autres (bien aidé par Pierre pour arrêter le dragster d'Athus) et je me retrouve devant une réparation à effectuer. Mon mental en prend un coup. Je retourne le vélo, démonte la roue, et là... J-Y arrache le pneu, vire la chambre, pose la nouvelle, sort une capsule d'air comprimé et regonfle le pneu. Ouahou, en moins de 5 minutes un truc qui me sembler prêt à en durer 30...

On repart donc, les autres en pleine forme et moi épuisé par ces tuiles accumulées. Trahi par la machine, je me sens si fragile ! 5 km plus tard, je me rends compte que j'ai oublié mes gants au lieu de la réparation de pneu... AaaaaAaAaAAAAAaahhhh !!! Amusés, les autres font demi-tour sans broncher. On récupère les gants, et on décolle vers la slutty slope. Je la sens mal, avec toutes ces emmerdes, je sens que je vais me taper une panne sèche dans la monté.

Avant d'y arriver, on profite tous les trois d'un moment de bonheur, en petit descente, sur les hauteurs, les champs à perte de vue, le soleil se couchant. L'espace d'un instant, il n'y a plus rien, pas de crampe, pas de vélo qui casse, pas de soucis... juste le plaisir d'être là, au milieu de ce chouette décor.

Arrive la slutty slope. Finalement tout se passe bien, J-Y devant, Pierre et moi ensemble plus loin. Peter n'a même pas de crampe, il est bien, content. On reprend les bois et tout le monde est ravi de ce petit moment de quiétude.

Avant de repiquer vers chez moi, je vais montrer la pente de la mort à Pierre et J-Y, et Pierre décide de la faire. Gros Paquet n'y résiste pas et le suis. Moi, je suis pas au mieux physiquement, je vois le soleil qui se couche et je connais cette maudite côte, alors j'essaie de les retenir, mais rien n'y fait. Finalement, ils s'arrêtent après les 2 premières difficultés et font sagement demi-tour.

On retrouve les filles sur la terrasse et les autres continuent à me mettre la loose, sous prétexte que la bière est pas fraiche et que j'ai pas d'accroche tuyau gardena.

Y'a des jours où ça va. Et y'a les autres. Bon bin pour moi c'était un autre, mais c'était bien quand même.

jeudi 25 juin 2009

POCus symbolus ...

"Toujours en faire plus", tel semble être la devise des POCers.

Et bien pour ne pas déroger à la règle, une idée nouvelle a émergé, un besoin de marquer l'événement. Il nous fallait un symbole pour matérialiser ces heures de joie, de souffrance, et pour certains de frottage contre les arbres ...

La décision se sera arrêtée sur un polo ou un t-shirt. Par contre, il manque encore la phrase phare qui synthétisera l'essence de notre aventure.

Allez, je me lance pour un premier essai:

"Le bonheur, la douleur, la démence, je connais ... Le POC du 25 juillet j'y étais"

Toutes les propositions seront les bienvenues en dehors des golden, silver ou platinium POCs.

A vos claviers.

La carte

ça y est, j'ai enfin reçu les cartes !


Comme le dit Olivier, le GR5 ce n'est pas une route goudronnée, et ça se voit très bien sur la carte où une mince ligne rouge zigzague sur les reliefs le long du parcours ...


Histoire de revoir le parcours, je vous propose une soirée chez moi ou ailleurs, n'importe quand entre le 20 juillet ... et la date du POC !

Le GR5, c'est pas ce qu'on croit...

...et par extension, le POC non plus.

Hier soir, profitant d'avoir refourgué mon épouse à la Flo pour un séance de Lambaerobic, j'avais décidé d'aller rouler un peu, à la découverte du GR5, histoire de voir à quoi ça ressemble et aussi de connaitre un peu le tracé pour éviter qu'on se perde lors des derniers kilomètres le 25 juillet. Pierre a souhaité se joindre à moi, ce qui a permi de rendre le voyage plus convivial.

On est donc partis de Volmerange, nous avons effectué un peu de route pour rejoindre Molvange où on a pu attraper le fameux GR5, qui a commencé par plusieurs kilomètres de montée sur chemin de pierre, de boue et de forêt. Nous sommes allés jusqu'au portail d'Angevillers décrit dans le guide, puis sommes revenus sur nos pas, prenant le GR5 dans le sens du POC.

Arrivés à Molvange, pas question de reprendre la route et on a bifurqué sur la rue de la côte, ce que j'appelle très pompeusement mon terrain d'entrainement : 800 mètres de montée très très hard, puis 400 mètres de grimpette plus douce, le tout enrobé d'insecte et taons qui te bouffent tout du long pendant que tu peux pas te défendre.

Enfin, on termine tout en descente dans les bois. Ca nous a donné une boucle de 25 km qu'on a avalé en 1h45 (1h30 en roulant) et à l'arrivée on avait même pas mal (l'entrainement paie ?).

Par contre, il faut vite effacer toutes les idées reçues : le POC, ce ne sera pas du chemin large, plat et dégagé avec des jeunes filles au grand chapeau de paille et à la robe à fleurs volant sur la bicyclette. Le POC, ça monte, ça descend, ça sinue, ça se couvre de boue, ça jette des troncs d'arbres sur le chemin, ça offre des jolies chapelles, ça piège, ça trompe, ça adultère même, ça fatigue, ça emerveille.

Et la jolie chapelle, la voici en vidéo (avec Pierre qui ne respecte rien)



N'en déplaise à certain(e), le POC, ce sera du VRAI VTT, et après les 70 bornes, on va pleurer notre mère... mais on sera les rois du monde !

dimanche 21 juin 2009

Un préPOC peut en cacher un autre !

Pour ce deuxième préPOC du vendredi 19 juin, ce n'est plus 3 mais 4 courageux qui se retrouvèrent à Athus.

Après une séance de dopage à la boisson qui donne des ailes...



Ces deux-ci n'ont pas compris que les ailes étaient inutiles pour le VTT. Mais bon ! Il est vrai que les jeunes d'aujourd'hui sont tellement sujet à gober n'importe quelle pub de m.... pourvu que cela leur donne au moins l'illusion de voler, que je ne pouvais les dissuader d'en consommer.

Dans le même temps, le rescapé du précédent préPOC préparait finement son matériel, tout en se disant qu'il allait probablement encore se faire mal mais qu'il irait jusqu'au bout !



Quant au Fab'-olous, il n'était déjà plus sous contrôle !

Les effets de son pot belge à lui (boissons énergisantes + spray pour asthmatique) se faisaient déjà sentir, l'obligeant à faire des figures de style dans une frénésie digne de celle de la danse de « la sauterelle en rut »... Comprendra qui pourra ! ;-)


Mes 3 camarades de rando' étant gonflés à stock et dopés comme jamais, nous étions enfin prêts pour la traditionnelle photo avant le départ.

Nous nous mîmes donc en route à 14h avec un temps parfait pour une performance, +/-20°C...

Les seules questions qu'on se posait secrètement étaient : « Le Fab'-olous se révèlerait-il comme tel ou plutôt Fab'-a-lose ? », « Carlito ferait-il mieux ? », « Olivier arriverait-il à grimper les quelques jolies côtes ? », ...

Et bien si j'avais dû faire des pronostiques quant aux performances de chacun, je me serais probablement planté.

Au premier kilomètre, le Fab' nous a fait une accélération en côte pour nous montrer qu'il fallait compter sur lui comme challenger sérieux !

Hélas, trois fois hélas pour lui, à la moitié de la côte, comme il fallait s'y attendre, ses ailes se sont déployées ne permettant pas une envolée vers le sommet mais plutôt me permettant de le rattraper sans trop forcer. C'est donc la langue dans les rayons qu'il est arrivé en haut, deuxième, et avec une bonne longueur de retard. :-P

Après ce petit coup de flamme, toute la troupe a compris qu'il allait falloir gérer et surtout essayer d'être plus crédible.

Le quatuor s'est donc enfoncé dans les bois pour une rando légèrement différente de celle initialement prévue* et plus longue de +/-6km que celle du 29 mai dernier.

Voici d'ailleurs à titre de comparaison les 2 cartes des 2 préPOC ainsi que leur profil vertical.

Vendredi 29 mai :


Vendredi 19 juin:


J'applaudis tout de même au passage :
- les 10km/h de vitesse moyenne bien que le tracé était plus gras qu'il y a 2 semaines,
- la performance d'Olivier qui a tout grimpé (je crois) sans mettre pied à terre et
- le Fab' et le Carlito qui ont dévalé les fameuses « 7 Bosses » sans quasi sourciller.

Moralité de l'histoire, le Fab' va devoir revoir la composition de son dopage. Carlito doit encore améliorer son endurance, les derniers 5-10km furent particulièrement difficiles pour lui. Quant à Olivier, il y a un véritable potentiel de samouraï, chez ce gars-là !

En tout cas, ce fut une fois de plus un véritable bonheur partagé. Que je suis impatient de renouveler le jour du POC**.

D'ici là, je vous souhaite une bonne préparation.

JYves:-)

* Parcours différent de ce qui était prévu à cause de travaux de déforestation.
** Etant donné que quasi tous les candidats au POC seront absents pour le préPOC du 17 juillet, celui-ci est annulé.

mardi 16 juin 2009

La gadoue, c'est pas cool ...

Pendant que d'autres s'enivrent autour du pauvre Pierre qui vient de signer pour perpette, je décide vendredi soir de refaire la partie du POC de Fontoy à Algrange ( points 15 à 11 sur la carte). Avec la partie route, de Knutange à Fontoy et le retour Algrange Knutange, cela fait environ 20 km. Lors de ma première tentative, il y a quelques semaines, j'avais beaucoup souffert dans l'ascension de Fontoy jusqu'au point 14 ( une douzaine de pauses dans la montée). Cette fois, l'ascension se passe mieux (trois arrêts seulement ) et c'est fier de moi que j'aborde la descente. Petite pointe à 35 km/h et grosse frayeur en découvrant que le freinage est beaucoup moins efficace sur sol humide. Le sentier est agréable jusqu'à la grotte (point 13) ensuite nouvelle petite montée à pieds en poussant le vélo car je ne réussis pas à trouver la bonne position (en avant, je patine, en arrière j'ai la roue avant qui décolle ...). De nouveau, le sentier est agréable jusqu'aux premières ornières pleines d'eau. Là, la galère commence. Au début, je contourne les obstacles mais plus j'avance, plus c'est boueux ou inondé. Dans certaines flaques, l'eau monte jusqu'aux moyeux. Pour compléter le calvaire un arbre s'est suicidé en plein milieu du chemin au milieu de ses copains coupés par les bucherons. Il me faut donc contourner le cadavre, le vélo sur l'épaule, en équilibre sur les branches coupées, et ce, sur environ 50m. A ce moment là, j'ai une certitude : Pour le POC, je serais spectateur ! J'arrive enfin au bout du chemin, au point 12 sur l'ancienne route d'Angeviller et commence la descente vers le point 11(carrefour de Bellevue). Effets secondaires auxquels je ne pensais plus : pendant la descente, la boue accumulée sur les roues durant tout le parcours commence à se décoller et se fait un plaisir à me crépir, jusqu'au casque. Je suis bon pour un lavage complet au jet du vélo et de son propriétaire. C'est super le VTT.

La carte du parcours


Les hauteurs de Fontoy en avril


je ne serais qu'une ombre ...


Un chemin dans la forêt


La grotte


Vues d'Algrange



L'arbre génant ...


Le premier passage boueux


dimanche 14 juin 2009

Ca va être dur !!!

Ce week-end, c'était opération remise à niveau. En effet, après avoir fait les 25 km à Messancy, et deux gamelles dont une très aérienne et douleureuse, je n'ai pas pu rouler pendant plus d'un mois. Le préPOC étant dans moins d'une semaine, pas le choix : se faire mal.

Vendredi, avant d'aller fêter la mariage de Pierre, je suis parti avec l'intention de me faire bobo en peu de temps. Mission accomplie en refaisant un parcours que je connaissais déjà pour l'avoir essayé avec Lise, Laëlaë et Sylvain. On avait roulé peinard, en faisant des pauses et mis 1h30 environ, j'ai mis 45 minutes pour boucler les 10 kilomètres. Du sentier qui monte bien et longtemps, un peu de chemin, du chemin pourri recouvert d'herbe qui s'enroule dans le dérailleur (qui n'a pu bien marché jusqu'au retour) et qui en plus monte, et enfin une grosse descente de maboule qu'on avait pris assez vite avec Sylvain et que j'ai pris très prudemment, mon épaule me relançant curieusement.

Samedi, j'ai décidé de faire la descente de maboule en sens inverse, pour voir. Ca donne une montée de gros maboule. Presque 2 kilomètres assez raides sur de la caillasse. En haut, j'ai filé dans un chemin menant vers les bois et j'ai découvert un pur sentier de VTT. Toute en descente parcemé de petit chaos, du vrai bonheur en barre. Si je ne m'abuse, le GR5 ne passe vraiment pas loin de là, alors si c'est possible, je nous ferai finir le POC par ça, ce serait de la fin en beauté.

Enfin Dimanche, j'ai profité de la chance d'habiter à Volmerange où j'ai moins d'un kilomètre à rouler pour pouvoir me faire mal. La preuve en photo, même si ça ne rend pas bien, le petit chemin qui se tortille sur la colline. On l'a fait en promenade à pied avec Lise l'après-midi et il a fallu que j'y retourne le soir, histoire de me défoncer les guiboles.



Plus d'un kilomètre et demi à ne faire que monter, et bien monter, pour arriver au point d'envol des parapentes. Les photos sont faites avec le téléphone, donc de piètre qualité, mais montrent un aperçu de la vue superbe qu'on a d'en haut.





Petite vue arrière pour admirer mon vélo.



On a mal, mais on est content.



Je suis redescendu par le même chemin parce que sinon c'est du chemin herbeux et je n'avais pas envie de renettoyer mon dérailleur. Je suis ensuite parti me refaire le chemin de VTT découvert la veille, mais en sens inverse (j'aime bien ça moi). Super sympa, on est tellement bien dans la fraicheur du bois qu'on ne se rend même pas compte que ça monte... enfin si, mais après la montée précédente, j'étais anésthésié des jambes. Je suis rentré en tentant un autre chemin, qui en fait m'a amené dans une clairière où je me suis retrouvé un peu perdu. Là j'ai tenté au pif, retrouvé un chemin et me suis finalement retrouvé à un endroit où je m'étais promené avec Lise quand il avait neigé. Une belle grosse pente dans les bois. J'y suis allé très très mollo, mais ça allait vite quand même.

Bilan du week-end : environ 35 bornes !
Pas mal, mais en trois jours. Vendredi, c'est 42 et en une fois, avec des chemins tout aussi terribles (quoique les montées du 25 étaient moins longues, mais quand même parfois très raides).
Alors, je me suis remis dans le bain, c'est un fait, mais vendredi, ça va être dur !!!

mardi 9 juin 2009

Le retour de la revanche du préPOC

Faby et moi, on ne veut pas être montrés du doigt comme des gens qui laissent tomber leur coéquipier. Comme cela est si bien dit dans TOP GUN (film préféré de Carlito) : "on ne laisse pas tomber son coéquipier".

Alors du coup, quand J-Y nous a proposé de relever le défi du préPOC vendredi 19 juin, c'est sasn hésitation que nous avons répondu : "OKAY !!!".

Bon, Fabrice s'est ensuite rendu compte qu'il avait rendez-vous (une fois de plus) chez le dentiste, mais normalement il a répoussé.

Il est donc temps d'aller acheter une burette d'huille pour graisser nos articulations (genoux, chevilles pour le vélo, coude pour la bière à l'arrivée).

En espérant que cette fois je ne me vautre pas trop, ou alors pas trop violemment.

dimanche 31 mai 2009

Le rdv du 29 mai...

Trois POCers se sont finalement retrouvés pour le préPOC du 29 mai.
Après quelques préparatifs et ajustements matériels, et après s'être dopé au Red Bull -la boisson qui vous donne des ailes* !-,...

... ils étaient tous les trois prêts et avec le sourire aux lèvres. Génial !

C'est donc vaillamment et avec une certaine impatience d'en découdre qu'ils se sont mis en route pour les 42km de rando des Communes d'Aubange et Messancy.

Le tracé, tout simplement très joli voire magnifique. Difficulté, technicité, endurance,... Bref tout y était, même le temps, pour rendre cette randonnée plus que fun.

Ce fut d'ailleurs le cas. D'autant que la bonne humeur et une franche camaraderie en étaient ! Que demander de plus ?

C'est donc un circuit au relief prononcé que les POCers du jour ont parcouru en l'espace de 3h56.

Il est vrai que la rando du jour avait pour principal objectif de répondre à la question : « Où en sommes-nous dans notre préparation pour le POC du 25 juillet prochain ? »

Il n'était donc pas question de faire dans la performance. En tout cas, ne l'a plus été au bout de quelques kilomètres... ;-)

Le seul hic de la journée, c'est que les 42km n'ont finalement pas pu être terminés. Carlos devant rentrer rapidement chez lui pour des raisons familiales que nous comprenons.

C'est donc 36,7km qui auront été avalés ce vendredi 29 mai.

Selon moi, l'objectif est atteint. Chacun est rentré chez soi sans casse et avec une très agréable sensation d'avoir passé un très sympathique après-midi durant lequel l'esprit POC a pris tout son sens !

Merci donc à Pierre et Carlos de ne pas m'avoir laissé seul réaliser ce préPOC. C'est tellement mieux à plusieurs !

Rendez-vous donc le 17 juillet avec en plus les 2 POCers absents de ce préPOC v.1.0.
D'ici là, je vous souhaite un bonne préparation physique.

JYves:-)

* Comme pour les tractions, les ailes sont complètement inutiles pour le vélo. Enfin soit !

vendredi 15 mai 2009

Le paysage du préPOC...

... en son & images !

Pour vous motiver un peu plus... On ne sait plus quoi inventer !?...


Alors, Messieurs les candidats POCers, ça vous dit ?

Si ça vous dit, c'est vendredi... 17 juillet.

Tschuss.

jeudi 14 mai 2009

De tapette...

Et voilà fallait s'y attendre... Les POCers préfèrent s'entraîner à jouer au poker ou à faire des tractions plutôt que de rouler pour se préparer au vrai POC. Notez d'ailleurs que je ne vois pas très bien comment ça va les aider pour le POC, mais bon !?...

Donc, entre un qui se casse en lune de miel au Japon, un autre qui va à EuroDisney avec sa famille, et un qui préfère garder ses ressources car son enterrement de vie de garçon pourrait bien avoir lieu le lendemain du préPOC, il ne reste pas grand monde !

Quant au dernier qui était susceptible de participer, il doit aider sa tendre femme à étudier pour préparer ses examens... Je ne veux d'ailleurs pas faire la mauvaise langue, mais je me demande bien comment il compte s'y prendre ? Espérons qu'il ne sera pas aussi maladroit qu'avec les dames de la cafétéria et leur machine à café !?...

Et pourtant ! On les entend encore : "Ah oui, j'aurais dû m'inscrire au 35km à Messancy", ou encore "Je voudrais vraiment voir à quoi ressemble ces fameuses 7 Bosses (de tapette) de Messancy". On pouvait aisément deviner le " de tapette" sous-entendu, c'est pour cela que je l'ai mis en clair dans le texte.

Bref, on dira sans doute aussi que les excuses sont là pour être utilisées, n'est-ce pas ?

Quoi qu'il en soit messieurs les candidats POCers, j'ai décidé d'être bon joueur et de vous proposer une nouvelle date pour le préPOC. Ce sera le vendredi 19 juillet.

Je n'ai plus qu'à espérer que vous vous y tiendrez...

Au départ, mon idée du préPOC, c'était une manière de voir à quel niveau de préparation physique vous vous trouvez. Je ne parle pas de vos capacités à faire des tractions !

Donc, maintenant, vu que le préPOC se déroulera une semaine avant le POC, cela signifiera, pour celui qui n'arriverait pas au bout, que le jour-J il lui faudra préparer le barbecue plutôt que de venir rouler avec les vrais POCers !

Il reste bien entendu l'option de ne pas faire le préPOC et de s'engager sur le POC uniquement par la force mentale et grâce à la rage de vaincre du POCer !

Sur ce point, je ne mets pas vos capacités mentales en doute, loin de moi cette idée. Mais je voudrais tout de même préciser que de regarder la carte du tracé du POC, même avec un regard déterminé et concentré, n'est pas faire le POC !!!

En tout cas, pour le préPOC, j'espère que nous ne descendrons pas en-dessous de 12km/h* à vélo !? Car, moi, en-dessous de cette vitesse, je tombe de vélo ! ;-)

Voilà, messieurs les POCers, je n'ai qu'une chose à ajouter : "A vos vélos !"

Tschuss.

* Rassurez-vous, cette vitesse correspond à la vitesse moyenne du préPOC en s'arrêtant 80x pour prendre autant de photos... C'est particulièrement lent.

mardi 5 mai 2009

Un préPOC...

Ce dimanche 3 mai, je suis parti refaire, de mémoire, le 35km de la rando des "7 Bosses" de Messancy...

Les différences résident surtout dans le fait que j'ai commencé la rando' directement depuis chez moi, et que je me suis un peu trompé dans les derniers km du tracé.

Résultat des courses, nous voici avec un tracé honnête de 42,5km mélangeant routes, chemins de campagne et de forêt, avec une série de difficultés aussi différentes qu'étonnantes voire surprenantes...

Un chouette compromis entre technicité, endurance et sensations.

Bref, un tracé pour des POC-ers ! ;-)


Je distribue donc les cartes et donne rendez-vous le 29 mai après-midi, chez moi, aux plus téméraires et courageux des POC-ers.

Bien entendu, à l'arrivée, je fournirai Bike & Throat Wash ! :-P

lundi 20 avril 2009

Il est beau, mon vélo !

Après quelques sollicitations, je me suis dit que moi aussi, je pourrais peut-être aider le petit Fab' a réaliser son rêve en l'accompagnant dans le POC et pouvoir aussi dire "j'y étais". En dehors du matos préconisé par notre expert, il me manquait l'essentiel : le vélo. Après quelques recherches, j'ai retrouvé ma monture.

En voyant les photos des vélos des autres participants, je commence à douter sur mes capacités à pouvoir les accompagner ...

Jusqu'à nouvel ordre, il faudra donc plûtot me compter parmi les spectateurs de l'exploit.

mercredi 8 avril 2009

GR5

Michel et Fab ont consulté une carte de la région et y ont découvert quelque chose de plus qu'intéressant. Un chemin de grande randonnée, le GR5, passe quasi exactement par les points qui nous intéressent. Grosso modo, le chemin qu'on avait imaginé initialement (voir ce post) existe réellement.

Voici, issu du site Gr-info, le tracet global du GR5. (Carlos louera une fois de plus les mérites du Web 2.0)



Il reste à calculer globalement le nombre de kilomètres. On ne doit pas être loin des 60 prévus.