samedi 13 septembre 2014

Le POC : ils y sont ...

Pendant que je rédige ce petit post, nos amis se trouvent du coté de Fontoy.
Ils sont partis ce matin bien fringants de Metz.
Ils ont rejoint Rombas dans les temps pour la pause déjeuner où de nombreux supporters les attendaient.
Obo s'est joint à eux.
et la dernière fois que nous les avons vus, ils étaient en pleine forme à l'entrée de Neufchef.
Bonne chance à eux pour la suite …
Nous les attendons pour l'apéro !
Olivier vous racontera plus en détail tous les faits marquants de cette belle aventure.
A bientôt.
Michel

mercredi 10 septembre 2014

Le 3ème entrainement des Castors Juniors : l'accident

Ce dernier mercredi avait lieu le 3ème et dernier entrainement des Castors Juniors. Dernier car on voulait leur laisser une semaine de repos avant le POC histoire d'avoir un corps prêt à envoyer la surpuissance d'énergie.

Pour cette sortie, c'était Fab à la manoeuvre, et on craignait tous un peu de subir la Fab touch : des champs à traverser, des rivières, etc... bref, vous savez de quoi je parle. De plus, chez le Fab ça monte raide et de tout le temps, donc on se doutait que cela être demandeur.

En effet, après 10 km, les Castors avaient déjà parcouru 350m de D+, soit autant que lors de la première sortie en plus de 20 km. Et pourtant ils étaient fringants !

Après une petite pause pour réparer une crevaison de Fab (oui, en ce moment on aime ça les pauses crevaison), nous repartîmes en direction du chateau de Mabrouk, que Mathieu avait envie de gravir (enfin, au départ de la sortie, parce qu'au moment où on se dirigeait par là-bas, il en avait déjà assez mangé je pense). Une petite erreur d'aiguillage nous amené un peu en off-road, et il a fallu descendre un petit coteau à pied, dans la forêt. Rien de bien méchant, juste l'occasion de taquiner Faby.

La nuit à commencé à tomber sur ces entrefaits, alors on a sorti les lampes. Cette fois, tout le monde en avait une, donc pas de soucis, on est serein en terme de visibilité.

Pour rentrer, on traverse un petit village, et donc à est sur la route. Celle-ci descend et effectue un virage en S lorsqu'on aperçoit une voiture au milieu de la route, mais en perpendiculaire (enfin on ne s'en rend pas forcément compte de suite). "Voiture !" annonçai-je, et on se rabat tous rapidement sur la droite, car on ne sait pas si elle arrive vers nous ou pas. Michel se rabat comme nous tous, mais confond le trottoir avec une rigole, et souhaitant la traverser se fait piéger par la bordule. C'est la chute sur l'asphalte et à vive allure.

On s'arrête évidemment tous pour voir si tout va bien pour notre copain. Il est bien déchiré au genou et au coude, et il boite un peu. Probablement une entorse de la cheville, nous dit-il. Le mec dans sa bagnole se met à klaxonner, soit pour que quelqu'un vienne lui ouvrir la porte de son garage qui est déjà ouverte, soit pour nous faire déguerpir par qu'il se demande peut-être qui sont ces gars avec un phare sur le front. En tout cas il n'a pas l'air net, alors on bouge.

Ca va pas fort pour Michel, mais il se bagarre et pédale. On essaie de rentrer par le chemin le plus court et le moins montant, mais ça implique de la forêt et des chemins un peu techniques. Il appréhende la dernière monté pour rentrer chez Fab, qui est bien raide. Aussi notre ami le Libertin Suave part en avant à un moment donné pour rechercher la voiture et venir rechercher notre camarade blessé.

On passera ensuite une excellente soirée chez le Fab, probablement du fait qu'on sent bien qu'on en n'aura pas une similaire avant un moment.

Le lendemain, la sentence tombe : fracture en spirale de la malléole. Michel est vraiment un warrior, car quand on pense à ce qu'il a encore roulé après la chute, à son flegme après la sortie, c'est impressionant. Moi je serais sans doute encore en train de me rouler par terre en pleurnichant.

Il a été opéré le lendemain de la sortie, et tout s'est bien passé.

Alors évidemment, pas de rePOC pour lui, ce qui veut dire qu'il a "subit" ces trois entrainements pour rien, à part pour eux-mêmes. Gageons qu'il viendra quand même nous encourager lors de l'event de l'année pour les Chacals Verts. Mais le plus important est qu'il se remette bien et nous lui souhaitons un prompt rétablissement !

dimanche 7 septembre 2014

La Vosgienne à l'arrache, ça arrache...



Pendant que les VTTistes de l'équipe s'entraînent dans la boue et de nuit, et avant de les retrouver pour le PoC (cf. les autres articles), je boucle ma saison de route par une dernière cyclosportive, la Vosgienne. Et donc j'en dis quelques mots en passant...

Etant en forme au moment de l'inscription, j'ai une fois de plus opté pour le parcours long (faut bien justifier le déplacement), soit 160 km pour 3200 D+.
Et ensuite j'ai - un peu - oublié.

Beaucoup de choses sont passés par dessus... Vacances sportives mais surtout gastronomiques, rentrée pro assez chargée, cou bloqué par une sorte de grosse contracture, manque d'entraînement, j'aurais dû sentir venir la journée plaisir.

Et j'aurais aussi dû me souvenir que même si sur le papier la difficulté est moindre qu'aux 3 ballons ou à l'EDT, Stéphane, mon copain routier de Strava, bien plus costaud que moi, m'avait dit y avoir passé une de ses pires journées sur le vélo. J'aurais même presque pu le deviner d'après le profil, pas de plat, pas de roulant, juste un enchaînement montées descentes avec une 1/2 douzaine de col et des portions bien venteuses.

Mais bon. Pas grave. Avec le foncier ça le fera.

Et histoire d'être bien au top, quelques idées géniales de dernière minute. en vrac :
* le triple giant en dernier repas la veille au soir,
* une salade de pâtes immangeable au petit déj le matin, qui me rend à moitié malade et ne me permet d'ingurgiter qu'une banane avant le départ,
* un coucher bien tardif.
* le choix du petit tee-shirt thermique sous le maillot qui fait que quand il fait froid, t'as froid quand même, et quand il fait chaud, tu ne peux rien enlever...
* la non lecture du road book, et donc une méconnaissance totale des cols à enchaîner, kilométrage et altitude. Malin.

Bref, je pense que mon cerveau voulait vraiment que j'en ch.. bien comme il faut...

Et donc c'est ce qui s'est passé. 

On attend le départ au son des trompes du Ballon d'Alsace...
1400 participants et quelques
Brico Leclerc nous souhaite un bon envol

Départ dans le dur direct sur le col du Hundsdruck (ils sont où, les 2 kilomètres en ville pour se chauffer), montée du Ballon d'Alsace par la route forestière, celle qui n'est pas goudronnée partout (cross country style !), et fringale dans le Col du Page (normal, avec juste une banane dans le bide), où je me sens littéralement scotché à la route, moi qui monte pourtant correctement... Ça commence bien...

Heureusement qu'il ne reste que 100 bornes, parce que mon estomac aura toujours un ravito de retard ;-). Ah oui, mais dans les 100 bornes, y'a encore 3 bons gros cols et une double montée sur la route des crêtes. Zut.
Plaisir, plaisir...

dans le Vieil Armand

Après, j'me souviens plus, y'a comme un trou. Mais j'ai trouvé l'arrivée !

Bref, une belle journée de bonne grosse souffrance sur le vélo. Mais un résultat pas si dramatique en y regardant de plus près. 23km de moyenne pour finalement 158km et 3250m de D+, et un peu moins de 7 heures d'effort (la gagne se joue un peu en dessous des 5h). Peut-être que l'impression de difficulté a été amplifiée par un plateau vraiment relevé ?
Ah ben elles étaient là les coquines... 
Elsass Cola !

Resteront de superbes paysages, un très joli parcours, une belle orga, et une météo enfin au top !
Et surtout, faut que je l'avoue, j'adore dérouiller comme ça ! :-)

Maintenant, révision du bouzin, montage des roues d'hivers, et direction le VTT pour une semaine au moins !

mercredi 3 septembre 2014

Le 2nd entrainement des Castors Juniors

Et en ce second mercredi d'entrainement, c'est bien à 5 et sur le parcours Single des Carrières que nous sommes partis.
Evidemment, même si on est parti tôt du travail, on a eu des bouchons. Chacun a tracé sa route par ses propres raccourcis, mais on est tous arrivés 30 minutes plus tard qu'espéré chez moi.
Là, chacun se prépare, plus ou moins vite, et mon instinct me souffle de prendre mes lampes. On part plus tard que prévu, le soleil commence déjà à se coucher tôt, il suffit d'une crevaison pour se faire piéger. J'accroche donc une de mes LowGravity sur mon vélo, et je fourre l'autre dans le sac de Fab.

Tout se passe bien au départ. On gravit la monté du Godillard sereinement, on redescend gentiment vers Tétange, on s'engage ensuite à nouveau dans la forêt. Et c'est là que ça dérape.
Je commence par perdre ma gourde. Pas de chance, mais pas grave, j'ai bon espoir de la retrouver au retour puisque je pense l'avoir perdu à l'entrée de la boucle (ce qui ne se produira pas).

Ensuite, je me rends compte qu'on passe par le Devers, et ensuite par Wall-e. Le premier est une des descente les plus techniques du coin, l'autre un bon mur montant. Je ne me rappelais pas qu'ils faisaient partie du parcours, et je n'avais pas l'intention d'y emmener les castors juniors. Fab et moi les avertissons avant, et tout se passe sans encombre, bien qu'à pied pour nos amis.

Arrive le moment fatidique de la Grosse Motte. La Grosse Motte, c'est un endroit sur le retour de la boucle qui fut naguère vraiment sympa. Un petit single montant qui tortille dans la forêt, qui enchaine sur un single descendant très fun. Seulement, les bûcherons ont escavé une énorme route pour leur permettre d'accéder à la colline, et ce en travers du single descendant. Je l'ai découvert l'an passé alors que je déboulais à fond les ballons et je m'étais fait une belle frayeur. En effet, le chemin disparait soudain, laissant place à une abrupte pente d'environ 3-4 mètres. Fab est persuadé de pouvoir la descendre sur le vélo, ce qui ne me parait pas impossible si on fait abstraction de la qualité merdique de la terre, des nombreux cailloux jonchant la pente et du fait que celle-ci ne se redresse pas progressivement à la fin mais de façon assez brutale. Aussi, à chaque fois qu'on y passe, Fab reste plusieurs minutes en haut, disant qu'il va le faire, prenant de l'élan, changeant d'angle d'attaque, de piste d'entrée. La différence cette fois-ci est qu'il a d'abord incité Jean-Yves à le faire. Pendant ce temps, Michel, Mathieu et moi, étant descendu à pied, les encourageons à la prudence et leur demandons de descendre comme nous, à coté du vélo et en un seul morceau... ce qu'ils firent quelques minutes plus tard, non sans que Fabrice insiste encore un peu après le renoncement de Gros Paquet.

Je décidai ensuite que ce serait la dernière fois que je passerais là. En effet, le dernier intérêt de ce chemin résidait dans le petit single montant précédent la descente, mais ce chemin est en train de se refermer, les passages s'étant raréfiés depuis la destruction du chemin descendant. Les ronces et les branches ont repris leur droit et même l'ascension n'est plus amusante. Ca ne vaut donc vraiment pas la peine de risquer l'intégrité physique du Fab, donc je n'irai plus.

Au moment de remettre en route, après que le Fab soit descendu en glissant sur ses pieds dans la pente tel un surfeur, Michel constate qu'il a crevé. Quand je vous dis que j'ai le flair !!! Il change donc sa chambre à air, laissant le temps au Fab de continuer à étudier la pente mais cette fois par en bas. Le soleil profite de cet interlude pour se coucher, et on sort les lampes.
Par chance, Michel avait la sienne dans le sac, et on continue notre chemin avec 3 lampes pour 5 chacals. Pas évident, mais jouable.

On décide de rentrer au plus court, et je ne vois pas plus direct que la Pute de Rumelange. On s'y engage donc, mais très rapidement on doit poser pied à terre, le terrain glissant et l'absence de visibilité ne permettant pas une ascension sur le vélo.

On traverse ensuite le chemin du Dieu POC, à la boue éternelle (y compris en période de sécheresse). Celle-ci est particulièrement dense en cette période humide, et sa traversée est des plus compliquées. Il fait nuit noire dans le bois, on entend les chouettes hululer : c'est fun. Je me réjouis que Mathieu, Michel et Jean-Yves découvrent le VTT nocturne, même si ça mériterait un peu plus d'éclairage. On termine la rando cote à coté pour éclairer tout le monde, ce qui est assez périeux dans la descente de la Pucelle.

Arrivés chez moi après ces presque 30 km et 500m de D+, on se jette avec déléctation sur les lasagnes que nous a préparé Eléonore (merci encore !!!), et nous passons une excellente soirée à refaire la rando et à anticiper la prochaine qui promet d'être encore plus épique : c'est à Rettel et c'est Fab aux commandes !!!