jeudi 11 juillet 2019

Leon Genus, 7 mois sur asphalte et chemins...

7 mois tout pile après sa livraison, je prends quelques minutes pour un retour « test » longue durée de mon Genus.

Pour rappel, il s’agit d’un titane sur mesure, dont le cahier des charges visait à concevoir un vélo au large programme (cf. ce post) : à l’aise sur route, capable de suivre les copains du samedi matin à 40 à l’heure en peloton, ou de gérer une belle cyclosportive de montagne, mais également agile en gravel, pour dévaler chemins forestiers, ou singles pas trop cassants.

La bête m’a été livrée mi-décembre dernier, avec un premier contact répondant parfaitement aux attentes. Subjectivement, je la trouve magnifique dans sa version route et peut-être plus encore dans sa version gravel avec les gros tubeless Hutchison Overide en 38 mm. Le passage d’une configuration à l’autre est parfaitement conforme aux attentes et se fait en quelques minutes chrono : dévissage des axes traversants, remplacement de la paire de roues route > gravel ou gravel < route, les disques se positionnant parfaitement bien sans avoir à toucher au réglage des étriers de freins (j’ai les mêmes modèles de moyeux sur les 2 paires ce qui élimine tout problème à ce niveau, et de toute façon on trouve sur internet des systèmes de cales en centerlock ou 6 trous permettant de corriger un éventuel défaut d’alignement).
 
Config Gravel
Config Route

Bref, Noël avant l’heure, et même après l’heure puisque le 26 décembre, le premier col fait sur ma nouvelle monture a été celui de mon fémur, « à la Froome », m’occasionnant 6 semaines sans appui, 2 mois d’arrêt, et une démarche plus chaloupée encore aujourd’hui).

Néanmoins, 2019 a permis de bien rôder la machine, qui en est déjà sur l’année à 1250 km de gravel et 3350 km de route (dont 1250 de home trainer sur Zwift).


Alors qu’en retenir à ce stade :
  • Que le sur mesure a de la valeur : je n’ai jamais été aussi bien posé sur un vélo, et c’est d’autant plus remarquable qu’après mon long arrêt de ce début d’année, la reprise aurait pu être synonyme de douleur voire de blessure. David Robert et Cycles Leon ont fait du super boulot (hormis un montage un peu rapide, avec une chaîne mal installée et une chambre collée par du préventif dans un des pneus route, la rançon du succès sans doute…).
  • Que je suis humblement incapable de décrire l’impact du titane sur le vélo : tellement de paramètres ont évolué entre ma monture précédente et celle-ci (périphériques et roues notamment) que faire la part des choses m’est impossible.
  • Que le vélo à – presque – tout faire existe. Aucun souci à suivre en groupe, même à bon rythme. Toujours un ressenti de dynamisme en relance et en bosses. En longue distance, le confort est même remarquable (cf. les 250 km de la Guy Cividin de cette année, pourtant roulés par températures assez extrêmes, qui sont passés comme une lettre à la poste : https://www.strava.com/activities/2418272800). Et sur chemin, on passe partout, cadre et pneus tubeless gonflés à 2,5 bars font largement le travail. Quel plaisir de renouveler tous ses parcours d’entraînement en quittant le macadam dès qu’un sentier semble sympa, sans pour autant être scotché au bitume comme sur un VTT (sur le plat et le goudron, les vitesses moyennes constatées avec les gros boudins ou les petites sections sont étonnamment proches) !

Sympa de ne pas avoir à faire demi-tour à la fin du goudron !
Tant qu'on n'est pas dans du pierrier ou des %ages de fou, ça passe !

  • Et que le tubeless, c’est évidemment indispensable en gravel pour rouler à basse pression, mais également top en route : le passage aux GP 5000 TL de Continental il y a quelques jours a été une vraie amélioration du vélo (au passage, montage sans compresseur sur les jantes Duke RoadRunner, à la pompe à pied sans même démonter l’obus de la valve, fin de la séquence publicité).

Et si vous voulez en découvrir un peu plus sur l’univers du gravel, et l’essor du phénomène au-delà du marketing, quelques clics ici https://bike-cafe.fr/ ou là https://www.vojomag.com/dossier-gravel-bike-qui-es-tu-5-tests-toutes-saisons-pour-le-savoir/ vous en donneront un aperçu.

A bientôt pour la Charly Gaul ou les Ballons Vosgiens en septembre !