jeudi 11 novembre 2010

Un an plus tard

Voilà plus d'un an que le POC a eu lieu. Que s'est-il passé chez nos héros pendant cette année ?

Profitant de la lancée et de la réussite du POC, nos amis ont continué à faire des petites virées, notamment les mercredis soirs. De nombreuses anecdotes y ont eu lieu, et je vais tâcher de vous faire un court résumé, sachant que je ne peux parler que de celles auxquelles j'ai participé.

* Les Terres Rouges et environs
Les côtes que l'on emprunte souvent ont toutes des petits noms. Il y a d'abord eu la Slutty, puis la Bitchy. Pierre a découvert du côté du Luxembourg un joli lieu nommé les Terres Rouges, et nous avons cherché avec google map un moyen de nous y rendre depuis chez moi. Il y en a un, juste au bout de ma rue, enfin on dirait.
Nous avons décidé d'essayer ce chemin, et après moins d'un kilomètre de chauffe sur bitume, on se retrouve à monter une côté sur la caillasse vraiment pas mal : assez longue et bien pentue, avec une adhérence limite. Celle-ci porte désormais le doux nom de "Pucelle la mal nommée", car elle se fait en premier, assez tôt, à froid, mais c'est une sacrée garce.
Les Terres Rouges s'avérent magnifiques et le petit terrain de cross qui s'y trouve sera le théatre d'une cascade où Fab passe au-dessus de Carlos assez fantastique (une vidéo montre l'exploit, il faudra qu'on la poste ici).
Pour revenir, on bénéficie de la côte la pire de nos itinéraires réguliers, qui désormais porte le doux patronyme de "Pute de Rumelange". Impossible de la monter entièrement sans poser pied. Pour ma part, je me retrouve parfois dans la situation infernale où je recule tout en pédalant. Mais impossible n'est pas Végasien, et Pierre, puisant ses forces dans la beauté de la nature l'environnant (et dans les stéroïdes) réussit à la gravir, au prix d'un effort qui le fit chuter dans la descente qui suivit.
Dans ce même secteur, Pierre et moi nous sommes un jour perdu dans la carrière surplombant la colline. C'était mon premier jour avec des pédales auto, et alors que l'heure était dramatique ("et si les loups venaient nous manger ?"), je chus en faisant du surplace, incapable de sortir mon pied de la pédale.
Une fois le chemin retrouvé (merci l'iphone), nous avons pris une descente dans le noir quasi complet (en fait c'est la pucelle dans l'autre sens) pour rejoindre ma maison. Jamais depuis nous ne l'avons descendu aussi vite, car quand on voit, ça fait plus peur qu'à l'aveugle...

* L'hiver vient
Une fois l'hiver venu, ce fut la fin de nos randos. De façon sporadique et isolée, chacun a continué à s'entrainer à sa manière. Je suis allé faire le tour de la Comté sous la neige avec un copain. Bin la neige, c'est pas si rigolo qu'on croit. Ca fatigue en monté, parce que la roue dérape, ça fatigue en descente parce que ça freine. Bref, ça fatigue. Puis la Slutty gelée, bin c'est pas facile.

* 2010
Et en 2010, que s'est-il passé ?

* Les 7 Bosses : rando officielle
On est retourné faire les 7 bosses avec Gros Pack et Pierre. Ce gros malin de Crustacio s'étant entrainé la veille en faisant 30 bornes, il a eu quelque crampes. Si on ajoute à ça des soucis techniques (dérailleur qui foire, crevaison), on obtient le cocktail détonnant d'une sortie galère pour l'ami Crustacio, qui garde néanmoins un bon souvenir de ce jour (miam le hamburger à la belge !).
Le temps des jours précédents ayant été bon, la rando me semble beaucoup plus simple que l'année précédente et on la boucle dans un temps plutôt respectable (en omettant les pauses réparation).

* Le retour des 7 Bosses
J-Y organise avec ses collègues une rando autour de chez lui, et donc passant par les fameuses 7 bosses. Fab et moi les y accompagnons. Il y a là Erik, surnommé Iron Man qui monte plus facilement qu'il ne descend, et Eric, plus spécialisé dans la route, qui a rempli à merveille le rôle de Carlos (comprenez : celui qu'on attend et qui nous permet de nous reposer sans avoir à réclamer). D'ailleurs Fab' lui a demandé si on pouvait l'appeler Carlos, ce qu'Eric n'a évidemment pas compris. On enchaine sur un super barbec : l'été revient et augure une excellente saison de vélo

* Du côté de chez Fab'
Fab' a déménagé. Voulant ériger son nouveau lieu de vie en repère auxiliaire pour nos randonnées. Seulement une rando avec le Fab' organisée par le Fab', s'est comme la boite de chocolat de Forest Gump : tu sais résolument pas sur quoi tu vas tomber. Pour ma part, j'ai eu droit à : traversée de rivière sur tronc d'arbre, escalade de cailloux qui pique, plus de marche que de vélo, tentatives de chemins dans les bois qui débouchent sur quartier général de piccole de chasseurs. Amateurs d'aventure, n'hésitez pas à contacter Faby.

* La Comté, une valeur sûre
La Comté reste quand même notre point de repère le plus facile. Avant que je n'achète un porte-vélo digne de ce nom (et la voiture pour l'embarquer) j'avais un peu de mal à bouger, donc ça m'arrangeait que ce soit proche de chez moi. Ca arrange aussi Pierre qui adore dévorer tout ce qui se trouve dans mon frigo (que la bière soit fraiche ou non, quoiqu'il en dise). Nous y avons encore eu de belles aventures.
Celle où on a trainé Mathieu (un collègue, pas un ami) avec nous et où je me suis un peu trompé de chemin, rallongeant la sauce d'une bonne dizaine de kms. Il est arrivé comme un raisin sec : sans jus.
Celle où avec Faby on a décidé de partir malgré le soleil déclinant, et où on s'est fait le charmant petit passage VTT-style dans le noir complet, avec la brume et les loups-garrous. On est rentré enfin par la route, tous les deux vétus de noir et sans lumière (j'en ai acheté depuis).

* Et ensuite ?
Pour ma part je me suis offert quelques belles sorties en solo ou avec mon pote OBO qui roule beaucoup. La dernière en date a eu lieu dans les Vosges, on on s'est fait 1000 mètres de dénivelé positif sur 30 km. La trace est disponible ici. Non contents de cet effort, on a fait du pédalo l'après-midi, faisant même la course avec des avirons (c'est la ligne droite sur le lac sur la trace).

* Et Michel dans tout ça ?
Bin oui, je n'ai pas cité Michel dans les quelques anecdotes. Et bien il a fait la grêve du vélo en 2010. Certains ont décidé de manger de la soupe tous les jours, d'autres de ne pas monter sur leur vélo du tout. Belle performance que je saluerais volontiers si elle ne nous avait pas privée de notre compagnon.

* Et maintenant ?
L'hiver arrive et annonce la fin de la saison 2010, qui n'aura pas vu de réédition du POC. Mais de belles ballades ont été faites. Je suis sûr qu'elles seront reconduites l'an prochain et qui sait, nous aménerons à un nouveau POC.


NB : J'ai probablement oublié de citer des anecdotes. N'hésitez pas à les indiquer en commentaire !!!