mercredi 3 septembre 2014

Le 2nd entrainement des Castors Juniors

Et en ce second mercredi d'entrainement, c'est bien à 5 et sur le parcours Single des Carrières que nous sommes partis.
Evidemment, même si on est parti tôt du travail, on a eu des bouchons. Chacun a tracé sa route par ses propres raccourcis, mais on est tous arrivés 30 minutes plus tard qu'espéré chez moi.
Là, chacun se prépare, plus ou moins vite, et mon instinct me souffle de prendre mes lampes. On part plus tard que prévu, le soleil commence déjà à se coucher tôt, il suffit d'une crevaison pour se faire piéger. J'accroche donc une de mes LowGravity sur mon vélo, et je fourre l'autre dans le sac de Fab.

Tout se passe bien au départ. On gravit la monté du Godillard sereinement, on redescend gentiment vers Tétange, on s'engage ensuite à nouveau dans la forêt. Et c'est là que ça dérape.
Je commence par perdre ma gourde. Pas de chance, mais pas grave, j'ai bon espoir de la retrouver au retour puisque je pense l'avoir perdu à l'entrée de la boucle (ce qui ne se produira pas).

Ensuite, je me rends compte qu'on passe par le Devers, et ensuite par Wall-e. Le premier est une des descente les plus techniques du coin, l'autre un bon mur montant. Je ne me rappelais pas qu'ils faisaient partie du parcours, et je n'avais pas l'intention d'y emmener les castors juniors. Fab et moi les avertissons avant, et tout se passe sans encombre, bien qu'à pied pour nos amis.

Arrive le moment fatidique de la Grosse Motte. La Grosse Motte, c'est un endroit sur le retour de la boucle qui fut naguère vraiment sympa. Un petit single montant qui tortille dans la forêt, qui enchaine sur un single descendant très fun. Seulement, les bûcherons ont escavé une énorme route pour leur permettre d'accéder à la colline, et ce en travers du single descendant. Je l'ai découvert l'an passé alors que je déboulais à fond les ballons et je m'étais fait une belle frayeur. En effet, le chemin disparait soudain, laissant place à une abrupte pente d'environ 3-4 mètres. Fab est persuadé de pouvoir la descendre sur le vélo, ce qui ne me parait pas impossible si on fait abstraction de la qualité merdique de la terre, des nombreux cailloux jonchant la pente et du fait que celle-ci ne se redresse pas progressivement à la fin mais de façon assez brutale. Aussi, à chaque fois qu'on y passe, Fab reste plusieurs minutes en haut, disant qu'il va le faire, prenant de l'élan, changeant d'angle d'attaque, de piste d'entrée. La différence cette fois-ci est qu'il a d'abord incité Jean-Yves à le faire. Pendant ce temps, Michel, Mathieu et moi, étant descendu à pied, les encourageons à la prudence et leur demandons de descendre comme nous, à coté du vélo et en un seul morceau... ce qu'ils firent quelques minutes plus tard, non sans que Fabrice insiste encore un peu après le renoncement de Gros Paquet.

Je décidai ensuite que ce serait la dernière fois que je passerais là. En effet, le dernier intérêt de ce chemin résidait dans le petit single montant précédent la descente, mais ce chemin est en train de se refermer, les passages s'étant raréfiés depuis la destruction du chemin descendant. Les ronces et les branches ont repris leur droit et même l'ascension n'est plus amusante. Ca ne vaut donc vraiment pas la peine de risquer l'intégrité physique du Fab, donc je n'irai plus.

Au moment de remettre en route, après que le Fab soit descendu en glissant sur ses pieds dans la pente tel un surfeur, Michel constate qu'il a crevé. Quand je vous dis que j'ai le flair !!! Il change donc sa chambre à air, laissant le temps au Fab de continuer à étudier la pente mais cette fois par en bas. Le soleil profite de cet interlude pour se coucher, et on sort les lampes.
Par chance, Michel avait la sienne dans le sac, et on continue notre chemin avec 3 lampes pour 5 chacals. Pas évident, mais jouable.

On décide de rentrer au plus court, et je ne vois pas plus direct que la Pute de Rumelange. On s'y engage donc, mais très rapidement on doit poser pied à terre, le terrain glissant et l'absence de visibilité ne permettant pas une ascension sur le vélo.

On traverse ensuite le chemin du Dieu POC, à la boue éternelle (y compris en période de sécheresse). Celle-ci est particulièrement dense en cette période humide, et sa traversée est des plus compliquées. Il fait nuit noire dans le bois, on entend les chouettes hululer : c'est fun. Je me réjouis que Mathieu, Michel et Jean-Yves découvrent le VTT nocturne, même si ça mériterait un peu plus d'éclairage. On termine la rando cote à coté pour éclairer tout le monde, ce qui est assez périeux dans la descente de la Pucelle.

Arrivés chez moi après ces presque 30 km et 500m de D+, on se jette avec déléctation sur les lasagnes que nous a préparé Eléonore (merci encore !!!), et nous passons une excellente soirée à refaire la rando et à anticiper la prochaine qui promet d'être encore plus épique : c'est à Rettel et c'est Fab aux commandes !!!

2 commentaires:

Obo a dit…

Si ça continue, ils vont être prêts pour les crapauds 2015, les castors juniors ! ;-)

Fabulous Fab a dit…

Voici le commentaire de ma belle maman après avoir lu nos aventures retranscrites avec talent par Olivier sur le blog des Chacals Verts:
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Bonjour Fabrice, et bonjour aux chacals.

La lecture de vos aventures sur deux roues est divertissante et m’a bien fait rire.

Mais parfois et même souvent, on pourrait appeler vos exploits (entre guillemets ) je cite: << les tribulations des pieds nickelés>>

Marrant non? En tous cas certains de vos hauts faits m’ont bien amusée.

Et aussi un petit coup de chapeau au rédacteur en chef de l’équipe de choc qui relate vos prouesses avec beaucoup d’humour.

A bientôt !