samedi 11 décembre 2021

Odyssée 21 (jours 0 et 1) : Le Grand Départ, des pauses gourmandes et des histoires de portes-bagages

Le grand jour arrive enfin ! Après plusieurs mois de préparation et de doutes concernant la possibilité de faire cette Odyssée en cette période tumultueuse de pandémie, nous voilà tous réunis chez Faby la veille du départ. Tous ? Pas vraiment, car nos amis belges Benji et Sam ont décidé de nous rejoindre le lendemain uniquement, afin probablement de profiter d’une dernière nuit dans le confort de leur lit. Le départ étant prévu à 8h depuis chez Faby, et comme ils viennent d’assez loin (genre 2h de là), il est convenu qu’ils nous rejoignent chez Mathieu, où nous prendrons le petit déjeuner, en théorie vers 9h.

D’ici là, c’est le moment pour le reste des Totalistes (donc Faby, Cyrille, David, Francky et moi) d’ingurgiter autant de boisson que de remords en pensant au prix à payer le lendemain, tout en célébrant le fait de se retrouver pour cette grande aventure. 

Nous sommes arrivés au compte-goutte : Cyrille d’abord, venant depuis Bourg-en-Bresse en train, Francky ensuite , également en train évidemment (les deux auront voyagé une bonne partie de la journée), Zouzou, Martin et moi en voiture, et enfin un peu plus tard Virginie et David. En ajoutant les locaux Nanou, Camomille et Roro, ça fait une belle petite troupe pour festoyer.

Ca s'ambiance sur la terrasse

De l'autre côté histoire de voir tout le monde

Le schwenk

Le repas bien (trop?) arrosé et bien viandeux

Comme dit plus haut, on essaie tant que possible de ne pas trop boire, histoire d’éviter de passer une mauvaise nuit et d’avoir la gueule de bois le lendemain. Par contre, on ne se restreint pas sur les saucisses et la viande, et Faby comme moi en engloutissons beaucoup trop. Du coup, et comme d’habitude, nous passons une très mauvaise nuit pré-odyssée, la bouche trop sèche nous incitant à beaucoup boire, l’eau ingurgitée nous amenant à aller aux toilettes, dans un cycle perpétuel infini (et donc plénoasmatique).

Le lendemain au réveil, nous ne sommes donc pas très très frais. Comme pour chaque départ de ce type, chacun se prépare plus ou moins dans son coin, cherchant ses affaires, demandant à l’un ou l’autre un coup de main pour monter son sac, serrer son porte-bagage, etc...

Hé copains, tu fais comment déjà, toi qui le fais si bien ?

Francky se méfie-t-il des intentions de Cyrille ?

J'installe mon excédent de bagages

Bien installé le porte-bagage, c'est important ça

On règle le GPS

Bon bin ça commence à être prêt tout ça

Michel et Eléonore nous rejoignent. Michel va rouler avec nous au moins ce matin, et peut-être toute la journée. Nathalie a acheté des croissants et nous procédons à la typique collation d’avant périple : les accompagnants sont assis, mangent un croissant avec un café en discutant tranquillement, et les rouleurs tourbillonnent, buvant quelques gorgées de café entre deux voyages pour regrouper leurs affaires. De mon côté, le ventre encore plein de la veille et un peu l’estomac noué, je suis incapable de manger quoique ce soit. Il s’avère que j’ai décidé d’emmener Martin sur mon vélo (j’ai une petite selle qui s’accroche sur le cadre) pour la première heure, et bien que le chemin soit tout tranquille, cette décision me stresse un peu.

On finit par tous être prêts... enfin presque tous. L’ensemble des rouleurs est aligné sur le trottoir devant chez Fab, prêts pour la photo officielle... sauf Faby. Ce dernier arbore sa plus belle tête de Fab le noir. Il semble en galère avec son sac à dos... et constate qu’il a mal fermé sa poche à eau. Celle-ci s’est donc fait un malin à plaisir à se vider dans ledit sac, mouillant ainsi l’ensemble des affaires contenues, dont le portefeuille. Fab, ça le fait pas délirer du tout. Nous... bin on se retient de trop rigoler. Déjà que la poche à eau qu’il avait préparé pour Camille était percée, le forçant à se rebattre sur des gourdes, il semblerait que ça ne soit pas une journée à Camelbak pour notre libertin suave.

 

Tout le monde sont prêts ???

Ah bah non...

Fab finit par éponger son sac, donner ses papiers à son frangin, et finalement nous rejoindre pour le départ.

Enfin le grand départ !

Nous démarrons donc à 8h30, avec la demie-heure de retard plus ou moins prévue au programme. Les participants à ce grand départ sont donc :

  •          5 Totalistes (Fab, Cyrille, David, Francky et moi)
  •          Michel
  •          Camille
  •          Martin en VAH (Vélo à Assistance Hobbitienne)

Le parcours démarre par la rampe de 13% juste à côté de chez Fab. Je vous rassure, on la prend en descente, donc rien de bien méchant pour démarrer, au contraire. Martin et moi fermons la marche, ce qui nous permet de voir Francky qui semble avoir un souci et se met sur le trottoir à peine en bas de la rampe. Nous n’avons pas parcouru 500 mètres que nous avons déjà le premier ennui mécanique de l’Odyssée : le porte-bagage de Francky est cassé, mais du genre cassé non réparable. Ça, c’est le coup dur. Pas parce qu’on ne peut pas le gérer : on est au point de départ, on a du monde à proximité pour dépanner, aller acheter du matos de secours, donc on va pouvoir gérer. Non, c’est le coup dur car c'est le porte-bagage sur lequel Francky avait attaché son saucisson de sac durant le Périple et l’Épopée, bref, une relique sacrée. Francky l’avait tuné, y ajoutant une magnifique planche en bois, transformant ainsi le tout en une formidable planche à découper. Le setting était parfait !

On voit un peu la planche... et beaucoup la torsion non voulue

Est-ce cette planche qui a trop alourdi l’appareillage ? Est-ce le poids des années sans utilisation ? Est-ce du sabotage ? Nous ignorons de le savoir. Mais ce que nous n’ignorons pas de le savoir, c’est qu’il faut trouver une solution. Appelée à la rescousse par Faby, Nathalie arrive en voiture. Pendant ce temps, Francky a vidé une partie de son sac à dos dans son sac saucisson qui est pourvu de poignées suffisamment grandes pour se muter en sac à dos, et il l’endosse. Ce n’est pas très confortable, mais ça marchera dans un premier temps. Nathalie embarque le reste et file au décathlon. Depuis le magasin, elle appellera Francky pour convenir de ce qu’elle achète, et elle lui amènera à midi au resto.

Mais c'est que ça les fait délirer ces deux là !!!

Et après il fait genre il est deg !

Transfert de matos

On redémarre donc, avec un porte bagage en moins, et une ombre en plus sur le visage de notre Francky naturellement un peu soucieux. On démarre par de la route pour ensuite rejoindre la voie verte (Charles le Téméraire) qui longe la Moselle. Mon Martin, très sage et silencieux jusqu’alors commence à chouiner. Il a froid. Il faut dire qu’il ne fait pas si chaud que cela, et qu’il est très légèrement vêtu. Heureusement, sa maman a pensé à me filer des vêtements en plus pour lui. On doit donc s’arrêter pour une pause changement. Encore quelques minutes qui défilent.

En mode papa-poule

En mode papa-pépouze

En mode papy... euh non, rien

La suite du trajet jusque chez Mathieu est tranquille. On reste sur la Charles le Téméraire jusque Cattenom. Martin râlera même un peu parce que ce n’est pas assez engagé à son gout. Il préférerait retourner faire du trampoline ou jouer aux sabres laser avec Camille et Romane. Il s’est couché un peu tard la veille, et forcément il est moins patient. Heureusement qu’il y aura quelques ponts sur la route pour rendre le parcours plus ludique. Ça le remotive. Mais du coup, je pédale assez vite, car j’ai peur qu’il ne se lasse de trop.

On arrive chez Mathieu et Caro aux alentours de 9h40. Ils ont installé une table dans la rue, façon brocante, mais en bien plus attrayant car au lieux de vieux bibelots poussiéreux, la table est remplie de victuailles. Nos amis belges sont là, depuis un moment d’ailleurs, car évidemment, entre le départ retardé, le porte-bagage pété et Martin à changer, on a bouffé un peu l’horloge. Mais tout le monde est de bonne humeur, et on prend un délicieux petit déjeuner dans une ambiance fête des voisins bien sympa. Francky gère avec Nathalie par téléphone la suite des opérations concernant ses bagages. Il part sur l’option « énorme sac à dos de rando dans lequel il rangera tout son bardât », façon bidasse ! Sachant que c’est le copain d’armée de Faby, d’une certaine manière, ça boucle la boucle.

Arrivée au ravito

A l'attaque !

Ca fait vraiment fête des voisins...

...mais en plus stylé avec des beaux maillots

On profite tous ensemble jusqu’aux alentours de 10h30, heure limite que j’avais fixée dans la roadmap. Et oui, j’avais anticipé qu’il pourrait y avoir quelques péripéties (l’expérience de l’Épopée) et donc j’avais une roadmap laissant de la place aux impondérables. Nous sommes à présent 11 à rouler, car Benji et Sam nous ont rejoint et ainsi les Totalistes sont au complet, mais en plus Mathieu et Diane, sa fille, viennent jusque Volme avec nous. Martin par contre a retrouvé sa maman, et moi un vélo un poil plus léger. Il nous reste 2h30 avant le resto (les matheux auront deviné qu’on a réservé pour 13h), on n’a pas trop à parcourir, et j’ai des échappatoires : je suis confiant.

Par contre, parce qu’il faut quand même de l’aventure, j’ai changé la trace il y a peu de temps. En effet, lorsque j’ai fait un repérage, j’ai constaté que le chemin prévu pour aller de Cattenom à Volmerange n’était pas très gai, voire un peu dangereux. J’ai donc décidé de le retravailler sur plan, quitte à prendre le risque d’avoir des surprises, qui évidemment se produiront.

Nous quittons la route dès que possible pour prendre des grandes voies dans les bois. C’est parfait, facile à rouler, de la place pour se mettre côte à côte et discuter. Mais à un moment donné, la voie devient plus étroite, et le chemin qui doit tourner à droite disparait tout simplement, nous contraignant à tourner à gauche. On doit d’abord faire un peu de portage au-dessus de branchage, puis longer des champs dans de l’herbe. On se demande alors si on n’est pas parti sur un plan galère, mais très vite on rejoint la route qui mène à Zoufftgen et on est rassurés.

Début de groupe

Fin de groupe

Premier (petit) portage

Comme on est dans les temps, que tout le monde a l’air en forme et motivé (Diane et Camille roulent comme des cheffes), je décide de prendre le chemin prévu qui monte tout droit dans la pente pour nous amener jusqu’au point de départ des parapentes où on a un super point de vue. Je sais qu’à un moment on devra pousser un peu les vélos car la pente sera un peu raide, mais c’est une histoire de 10m, et ça vaut le coup pour la symbolique. En effet, on serait alors en haut de la Bitchy, une pente mythique dans l’histoire des chacals, et j’aime ce genre de clins d’oeil.

La pente est en effet assez raide, mais plutôt praticable. Camille arrive même à tout monter sur le vélo (mais en fait, ça ne me surprend pas, on ne l’appelle pas la Ponette pour rien !). Diane doit marcher un peu, mais franchement elle gère !

Par contre, une fois passé le portage de 10m, je découvre avec effroi que le petit chemin qui était absolument génial avant (pour descendre) a été déboisé et est à présent couvert de broussailles et de ronces. Nous voilà contraints de pousser les vélos pendant 50-100 m, en montée, sous le cagnard, avec la broussaille qui nous lacère les jambes. Ce n’est pas le chemin bucolique promis. Tout le monde arrive néanmoins à bon port, plus ou moins satisfait de l’expérience, mais tout le monde retrouve le sourire en profitant de la magnifique vue sur la vallée de Cattenom et des cheminées de Mathieu. On prend une jolie photo souvenir, et très vite je faire remonter tout le monde en selle. Il est presque 13h.

Tout le groupe vu de loin

Tout le monde entassé en selfie

On dévale rapidement la Bitchy pour se retrouver dans Volmerange, et c’est avec moins de 5 minutes de retard que nous arrivons au resto. Marie, Marie-Jeanne, Caro et Augustin sont déjà là, ainsi que Tim qui nous a rejoints pour finir la journée avec nous. Il a été au préalable chercher les clés du logement, ce qui nous permet d’être serins sur notre heure d’arrivée le soir. Un bon gars, ce Tim ! Eléonore, Lise et Martin arrivent aussi, portant notre nombre à 19.

La terrasse nous est quasiment réservée, il fait beau, on s’installe et on commande des bières.

A la santé de tous et bon anniversaire Zouzou !

1 table

2 tables

3 tables, le compte y est

L’ambiance du repas est évidemment excellente. On est répartis sur 3 tables (COVID oblige) et évidemment on n’entend que nous. Nos rires doivent raisonner dans tout le village. Nathalie nous rejoint pour apporter le sac de Francky, et accessoirement prendre un café avec nous. Francky transfère tout dans son énorme sac à dos, qui lui donnera un air de parachutiste. Il essaie de bien le régler pour que le poids soit bien réparti entre les épaules et les hanches.

Au moment du dessert, Lise fait chanter bon anniversaire à tout le monde, à la fois en l’honneur de Francky, mais également pour fêter le sien qui a eu lieu peu de temps avant. Elle en profite pour inviter tout le monde, vu qu’elle n’a pas pu faire de fête. Et ouais, elle est comme ça la Zou.

Il est 15h30 quand on repart, alors que j’avais prévu 14h30. Mais pour le coup, ce n’est pas un souci car on a les clés, et du coup on n’est pas trop contraints par l’heure (sauf celle qu’on veut s’imposer pour pouvoir souffler et profiter de nos logements du jour qui sont bien sympas). Mon petit Martin me fait un gros gros calin, et pleure un petit peu, car je crois qu’il comprend que l’aventure continue sans lui. Comme prévu, Diane, Camille et Mathieu s’arrêtent là, et Michel décide également de ne pas continuer. Il n’a pas assez d’entrainement, et il préfère s’en tenir là. Il reste donc les 7 Totalistes, plus Tim (qui rappelons au passage avait reçu son ticket d’invitation pour être le 8ème... mais a décliné… un bon gars, mais pas encore prêt à être un Totaliste apparemment).

 

Le gros calin à son Martin

Une dernière photo du groupe de festoyeurs

Cet aprem, c’est du vrai VTT qui nous attend. On est sur mon terrain de jeu, et j’ai prévu un parcours qui passe par plusieurs endroits emblématiques : le single cross, la first lady, le godillard, la descente de Jean-Yves (qui porte son nom alors qu’il ne l’a jamais faite), puis on sort de la Comté et on se dirige vers Esch en empruntant des traces VTT balisées bien sympa que nous connaissons bien désormais. Les montées sont assez costaud et un peu techniques, et les descentes ne sont pas trop difficiles, mais funs et dans le flow. L’objectif était de proposer du vrai VTT, pas trop compliqué, mais sympa afin que tout le monde s’amuse bien et je pense que l’objectif a été atteint.

Photo sur les hauteurs de Tétange

Tout au long de l’aprem, on demande à Francky si tout va bien avec son gros sac à dos, et celui-ci nous assure que tout est ok. J’ai même l’impression qu’il préfère être dans cette configuration plutôt qu’avec le porte-bagage. Au moins, il aura l’avantage que ce sera moins pénible pour lui quand il faudra pousser le vélo... mais bon, ça ça n’arrivera pas, n’est-ce pas ?

On est ravis qu’il n’y ait pas d’autres soucis dans l’après-midi : pas de chute, pas de problème. Benji a du 2-3 fois bricoler son porte-bagage également, mais c’est plus de l’ordre du réglage qu’autre chose. Décidemment, Benji et les porte-bagages c’est quelque chose. Si vous ne comprenez pas cette dernière phrase, je vous invite à aller lire le compte-rendu de notre grande aventure précédente, L’Epopée.

Un p'tit coup de tournevis par ci

Un p'tit tirage de sangle par là

On ressert un peu le machin, là

Quand on arrive à la fin de l’étape, on est tous bien fatigués, et on est très contents quand on arrive aux logements. On a passé une super journée, il fait beau et nos logements sont tout bonnement magnifiques. Il s’agit de maisons en bois juchées sur pilotis dans la forêt, au sein du parc animalier de Esch. C’est un miracle qu’il y ait eu des dispos ce jour-là et on en est ravis.

On est en train de se demander où on va manger quand Cyrille constate que la vis qui tient son porte-bagage est cassée. Son système repose sur une grosse vis qui le traverse de part en part, et celle-ci étant cassée (et accessoirement coincée), le porte bagage est tout disloqué. On s’interroge sur ce qu’on peut faire. Cyrille va demander au camping à coté, mais ils n’ont rien. L’accueil de nos logements est fermé. Au mieux on pourrait avoir de l’aide demain matin. Je pense alors que j’ai peut-être ce qu’il nous faut à la maison. Du coup, Tim retourne chez lui très vite à vélo le temps que l’on se douche. Il vient ensuite en voiture nous rechercher, Cyrille et moi, afin qu’on passe à la maison faire le nécessaire.

Arrivés dans ma cave (que Lise a ouverte discrètement afin que je ne croise pas Martin, je ne suis pas prêt à revivre une déchirante séparation), on trouve deux vis assez longues, qui servaient avant à tenir une cuvette de WC (je forcerai d’ailleurs Cyrille à mettre au bout l’écrou en plastique pour un côté esthétique incomparable), on arrive à sortir l’autre vis avec un chasse goupille et on répare le porte-bagage. Soulagement chez Cyrille, et chez nous tous en fait.

En repartant, on repasse par une station-service où on achète des chips et de la bière, et on retrouve nos compagnons au camping à côté des logements, qui ont déjà une petite pression et des assiettes de frites d’avance sur nous. On en boit une avec eux en commandant les pizzas, et Cyrille la savoure particulièrement, car c’est toujours meilleur après un petit coup de stress.

Les bienheureux prenant de l'avance

Des frites... mais pas d'américain

On mange nos pizzas sur le balcon d’une de nos habitations, en sirotant nos bières encore fraiches, en papotant joyeusement et en profitant pleinement d’être là.

Il fait encore jour à la première bière...
 
...mais il fait nuit pour les pizzas

Vers 23h30, tout le monde va se coucher, bien-sûr après avoir tartiné ses fesses de crème. Exceptionnellement, Fab m’abandonne pour dormir avec son frère, ce qui sera l’occasion d’une magnifique photo façon brokeback mountain. De mon côté, j’enregistre sur dictaphone mes notes pour la journée afin d’écrire ce petit compte-rendu, et je me couche le sourire aux lèvres, repensant à ce qu’on a déjà vécu.

Franchement s'ils n'étaient pas frères, y'aurait doute

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Le profil de la trace prévue

Le profil du trajet effectif

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