Le grand jour arrive
enfin ! Après plusieurs mois de préparation et de doutes concernant la
possibilité de faire cette Odyssée en cette période tumultueuse de pandémie,
nous voilà tous réunis chez Faby la veille du départ. Tous ? Pas vraiment,
car nos amis belges Benji et Sam ont décidé de nous rejoindre le lendemain
uniquement, afin probablement de profiter d’une dernière nuit dans le confort
de leur lit. Le départ étant prévu à 8h depuis chez Faby, et comme ils viennent
d’assez loin (genre 2h de là), il est convenu qu’ils nous rejoignent chez
Mathieu, où nous prendrons le petit déjeuner, en théorie vers 9h.
D’ici là, c’est le moment
pour le reste des Totalistes (donc Faby, Cyrille, David, Francky et moi)
d’ingurgiter autant de boisson que de remords en pensant au prix à payer le
lendemain, tout en célébrant le fait de se retrouver pour cette grande
aventure.
Nous sommes arrivés au compte-goutte : Cyrille d’abord, venant
depuis Bourg-en-Bresse en train, Francky ensuite , également en train évidemment (les deux auront voyagé une
bonne partie de la journée), Zouzou, Martin et moi en voiture, et enfin un peu
plus tard Virginie et David. En ajoutant les locaux Nanou, Camomille et Roro,
ça fait une belle petite troupe pour festoyer.
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Ca s'ambiance sur la terrasse |
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De l'autre côté histoire de voir tout le monde |
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Le schwenk |
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Le repas bien (trop?) arrosé et bien viandeux |
Comme dit plus haut, on
essaie tant que possible de ne pas trop boire, histoire d’éviter de passer une
mauvaise nuit et d’avoir la gueule de bois le lendemain. Par contre, on ne se
restreint pas sur les saucisses et la viande, et Faby comme moi en
engloutissons beaucoup trop. Du coup, et comme d’habitude, nous passons une
très mauvaise nuit pré-odyssée, la bouche trop sèche nous incitant à beaucoup
boire, l’eau ingurgitée nous amenant à aller aux toilettes, dans un cycle
perpétuel infini (et donc plénoasmatique).
Le lendemain au réveil,
nous ne sommes donc pas très très frais. Comme pour chaque départ de ce type,
chacun se prépare plus ou moins dans son coin, cherchant ses affaires,
demandant à l’un ou l’autre un coup de main pour monter son sac, serrer son
porte-bagage, etc...
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Hé copains, tu fais comment déjà, toi qui le fais si bien ? |
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Francky se méfie-t-il des intentions de Cyrille ? |
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J'installe mon excédent de bagages |
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Bien installé le porte-bagage, c'est important ça |
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On règle le GPS |
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Bon bin ça commence à être prêt tout ça |
Michel et Eléonore nous
rejoignent. Michel va rouler avec nous au moins ce matin, et peut-être toute la
journée. Nathalie a acheté des croissants et nous procédons à la typique
collation d’avant périple : les accompagnants sont assis, mangent un
croissant avec un café en discutant tranquillement, et les rouleurs
tourbillonnent, buvant quelques gorgées de café entre deux voyages pour
regrouper leurs affaires. De mon côté, le ventre encore plein de la veille et
un peu l’estomac noué, je suis incapable de manger quoique ce soit. Il s’avère
que j’ai décidé d’emmener Martin sur mon vélo (j’ai une petite selle qui
s’accroche sur le cadre) pour la première heure, et bien que le chemin soit
tout tranquille, cette décision me stresse un peu.
On finit par tous être
prêts... enfin presque tous. L’ensemble des rouleurs est aligné sur le trottoir
devant chez Fab, prêts pour la photo officielle... sauf Faby. Ce dernier arbore
sa plus belle tête de Fab le noir. Il semble en galère avec son sac à dos... et
constate qu’il a mal fermé sa poche à eau. Celle-ci s’est donc fait un malin à
plaisir à se vider dans ledit sac, mouillant ainsi l’ensemble des affaires
contenues, dont le portefeuille. Fab, ça le fait pas délirer du tout. Nous...
bin on se retient de trop rigoler. Déjà que la poche à eau qu’il avait préparé
pour Camille était percée, le forçant à se rebattre sur des gourdes, il
semblerait que ça ne soit pas une journée à Camelbak pour notre libertin suave.
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Tout le monde sont prêts ??? |
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Ah bah non... |
Fab finit par éponger son
sac, donner ses papiers à son frangin, et finalement nous rejoindre pour le
départ.
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Enfin le grand départ ! |
Nous démarrons donc à
8h30, avec la demie-heure de retard plus ou moins prévue au programme. Les
participants à ce grand départ sont donc :
- 5 Totalistes
(Fab, Cyrille, David, Francky et moi)
- Michel
- Camille
- Martin en VAH
(Vélo à Assistance Hobbitienne)
Le parcours démarre par
la rampe de 13% juste à côté de chez Fab. Je vous rassure, on la prend en
descente, donc rien de bien méchant pour démarrer, au contraire. Martin et moi
fermons la marche, ce qui nous permet de voir Francky qui semble avoir un souci
et se met sur le trottoir à peine en bas de la rampe. Nous n’avons pas parcouru
500 mètres que nous avons déjà le premier ennui mécanique de l’Odyssée :
le porte-bagage de Francky est cassé, mais du genre cassé non réparable. Ça,
c’est le coup dur. Pas parce qu’on ne peut pas le gérer : on est au point
de départ, on a du monde à proximité pour dépanner, aller acheter du matos de
secours, donc on va pouvoir gérer. Non, c’est le coup dur car c'est le porte-bagage
sur lequel Francky avait attaché son saucisson de sac durant le Périple et l’Épopée, bref, une relique sacrée. Francky l’avait tuné, y ajoutant une magnifique planche en bois, transformant
ainsi le tout en une formidable planche à découper. Le setting était
parfait !
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On voit un peu la planche... et beaucoup la torsion non voulue |
Est-ce cette planche qui
a trop alourdi l’appareillage ? Est-ce le poids des années sans
utilisation ? Est-ce du sabotage ? Nous ignorons de le savoir. Mais
ce que nous n’ignorons pas de le savoir, c’est qu’il faut trouver une solution.
Appelée à la rescousse par Faby, Nathalie arrive en voiture. Pendant ce temps,
Francky a vidé une partie de son sac à dos dans son sac saucisson qui est
pourvu de poignées suffisamment grandes pour se muter en sac à dos, et il
l’endosse. Ce n’est pas très confortable, mais ça marchera dans un premier
temps. Nathalie embarque le reste et file au décathlon. Depuis le magasin, elle
appellera Francky pour convenir de ce qu’elle achète, et elle lui amènera à
midi au resto.
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Mais c'est que ça les fait délirer ces deux là !!! |
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Et après il fait genre il est deg ! |
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Transfert de matos |
On redémarre donc, avec
un porte bagage en moins, et une ombre en plus sur le visage de notre Francky
naturellement un peu soucieux. On démarre par de la route pour ensuite
rejoindre la voie verte (Charles le Téméraire) qui longe la Moselle. Mon
Martin, très sage et silencieux jusqu’alors commence à chouiner. Il a froid. Il
faut dire qu’il ne fait pas si chaud que cela, et qu’il est très légèrement
vêtu. Heureusement, sa maman a pensé à me filer des vêtements en plus pour lui.
On doit donc s’arrêter pour une pause changement. Encore quelques minutes qui
défilent.
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En mode papa-poule |
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En mode papa-pépouze |
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En mode papy... euh non, rien |
La suite du trajet jusque
chez Mathieu est tranquille. On reste sur la Charles le Téméraire jusque
Cattenom. Martin râlera même un peu parce que ce n’est pas assez engagé à son
gout. Il préférerait retourner faire du trampoline ou jouer aux sabres laser
avec Camille et Romane. Il s’est couché un peu tard la veille, et forcément il
est moins patient. Heureusement qu’il y aura quelques ponts sur la route pour
rendre le parcours plus ludique. Ça le remotive. Mais du coup, je pédale assez
vite, car j’ai peur qu’il ne se lasse de trop.
On arrive chez Mathieu et
Caro aux alentours de 9h40. Ils ont installé une table dans la rue, façon
brocante, mais en bien plus attrayant car au lieux de vieux bibelots
poussiéreux, la table est remplie de victuailles. Nos amis belges sont là,
depuis un moment d’ailleurs, car évidemment, entre le départ retardé, le
porte-bagage pété et Martin à changer, on a bouffé un peu l’horloge. Mais tout
le monde est de bonne humeur, et on prend un délicieux petit déjeuner dans une
ambiance fête des voisins bien sympa. Francky gère avec Nathalie par téléphone
la suite des opérations concernant ses bagages. Il part sur l’option
« énorme sac à dos de rando dans lequel il rangera tout son bardât »,
façon bidasse ! Sachant que c’est le copain d’armée de Faby, d’une
certaine manière, ça boucle la boucle.
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Arrivée au ravito |
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A l'attaque ! |
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Ca fait vraiment fête des voisins... |
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...mais en plus stylé avec des beaux maillots |
On profite tous ensemble
jusqu’aux alentours de 10h30, heure limite que j’avais fixée dans la roadmap.
Et oui, j’avais anticipé qu’il pourrait y avoir quelques péripéties
(l’expérience de l’Épopée) et donc j’avais une roadmap laissant de la place aux
impondérables. Nous sommes à présent 11 à rouler, car Benji et Sam nous ont
rejoint et ainsi les Totalistes sont au complet, mais en plus Mathieu et Diane,
sa fille, viennent jusque Volme avec nous. Martin par contre a retrouvé sa
maman, et moi un vélo un poil plus léger. Il nous reste 2h30 avant le resto
(les matheux auront deviné qu’on a réservé pour 13h), on n’a pas trop à parcourir,
et j’ai des échappatoires : je suis confiant.
Par contre, parce qu’il
faut quand même de l’aventure, j’ai changé la trace il y a peu de temps. En
effet, lorsque j’ai fait un repérage, j’ai constaté que le chemin prévu pour
aller de Cattenom à Volmerange n’était pas très gai, voire un peu dangereux.
J’ai donc décidé de le retravailler sur plan, quitte à prendre le risque
d’avoir des surprises, qui évidemment se produiront.
Nous quittons la route
dès que possible pour prendre des grandes voies dans les bois. C’est parfait,
facile à rouler, de la place pour se mettre côte à côte et discuter. Mais à un
moment donné, la voie devient plus étroite, et le chemin qui doit tourner à
droite disparait tout simplement, nous contraignant à tourner à gauche. On doit
d’abord faire un peu de portage au-dessus de branchage, puis longer des champs
dans de l’herbe. On se demande alors si on n’est pas parti sur un plan galère,
mais très vite on rejoint la route qui mène à Zoufftgen et on est rassurés.
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Début de groupe |
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Fin de groupe |
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Premier (petit) portage |
Comme on est dans les
temps, que tout le monde a l’air en forme et motivé (Diane et Camille roulent
comme des cheffes), je décide de prendre le chemin prévu qui monte tout droit
dans la pente pour nous amener jusqu’au point de départ des parapentes où on a
un super point de vue. Je sais qu’à un moment on devra pousser un peu les vélos
car la pente sera un peu raide, mais c’est une histoire de 10m, et ça vaut le
coup pour la symbolique. En effet, on serait alors en haut de la Bitchy, une
pente mythique dans l’histoire des chacals, et j’aime ce genre de clins d’oeil.
La pente est en effet
assez raide, mais plutôt praticable. Camille arrive même à tout monter sur le
vélo (mais en fait, ça ne me surprend pas, on ne l’appelle pas la Ponette pour
rien !). Diane doit marcher un peu, mais franchement elle gère !
Par contre, une fois
passé le portage de 10m, je découvre avec effroi que le petit chemin qui était
absolument génial avant (pour descendre) a été déboisé et est à présent couvert
de broussailles et de ronces. Nous voilà contraints de pousser les vélos
pendant 50-100 m, en montée, sous le cagnard, avec la broussaille qui nous
lacère les jambes. Ce n’est pas le chemin bucolique promis. Tout le monde
arrive néanmoins à bon port, plus ou moins satisfait de l’expérience, mais tout
le monde retrouve le sourire en profitant de la magnifique vue sur la vallée de
Cattenom et des cheminées de Mathieu. On prend une jolie photo souvenir, et
très vite je faire remonter tout le monde en selle. Il est presque 13h.
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Tout le groupe vu de loin |
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Tout le monde entassé en selfie |
On dévale rapidement la
Bitchy pour se retrouver dans Volmerange, et c’est avec moins de 5 minutes de
retard que nous arrivons au resto. Marie, Marie-Jeanne, Caro et Augustin sont
déjà là, ainsi que Tim qui nous a rejoints pour finir la journée avec nous. Il
a été au préalable chercher les clés du logement, ce qui nous permet d’être
serins sur notre heure d’arrivée le soir. Un bon gars, ce Tim ! Eléonore,
Lise et Martin arrivent aussi, portant notre nombre à 19.
La terrasse nous est
quasiment réservée, il fait beau, on s’installe et on commande des bières.
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A la santé de tous et bon anniversaire Zouzou ! |
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1 table |
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2 tables |
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3 tables, le compte y est |
L’ambiance du repas est
évidemment excellente. On est répartis sur 3 tables (COVID oblige) et
évidemment on n’entend que nous. Nos rires doivent raisonner dans tout le
village. Nathalie nous rejoint pour apporter le sac de Francky, et
accessoirement prendre un café avec nous. Francky transfère tout dans son
énorme sac à dos, qui lui donnera un air de parachutiste. Il essaie de bien le
régler pour que le poids soit bien réparti entre les épaules et les hanches.
Au moment du dessert,
Lise fait chanter bon anniversaire à tout le monde, à la fois en l’honneur de
Francky, mais également pour fêter le sien qui a eu lieu peu de temps avant.
Elle en profite pour inviter tout le monde, vu qu’elle n’a pas pu faire de
fête. Et ouais, elle est comme ça la Zou.
Il est 15h30 quand on
repart, alors que j’avais prévu 14h30. Mais pour le coup, ce n’est pas un souci
car on a les clés, et du coup on n’est pas trop contraints par l’heure (sauf
celle qu’on veut s’imposer pour pouvoir souffler et profiter de nos logements
du jour qui sont bien sympas). Mon petit Martin me fait un gros gros calin, et
pleure un petit peu, car je crois qu’il comprend que l’aventure continue sans
lui. Comme prévu, Diane, Camille et Mathieu s’arrêtent là, et Michel décide
également de ne pas continuer. Il n’a pas assez d’entrainement, et il préfère
s’en tenir là. Il reste donc les 7 Totalistes, plus Tim (qui rappelons au
passage avait reçu son ticket d’invitation pour être le 8ème... mais a décliné…
un bon gars, mais pas encore prêt à être un Totaliste apparemment).
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Le gros calin à son Martin |
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Une dernière photo du groupe de festoyeurs |
Cet aprem, c’est du vrai
VTT qui nous attend. On est sur mon terrain de jeu, et j’ai prévu un parcours
qui passe par plusieurs endroits emblématiques : le single cross, la first
lady, le godillard, la descente de Jean-Yves (qui porte son nom alors qu’il ne
l’a jamais faite), puis on sort de la Comté et on se dirige vers Esch en
empruntant des traces VTT balisées bien sympa que nous connaissons bien
désormais. Les montées sont assez costaud et un peu techniques, et les
descentes ne sont pas trop difficiles, mais funs et dans le flow. L’objectif était
de proposer du vrai VTT, pas trop compliqué, mais sympa afin que tout le monde
s’amuse bien et je pense que l’objectif a été atteint.
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Photo sur les hauteurs de Tétange |
Tout au long de l’aprem,
on demande à Francky si tout va bien avec son gros sac à dos, et celui-ci nous
assure que tout est ok. J’ai même l’impression qu’il préfère être dans cette
configuration plutôt qu’avec le porte-bagage. Au moins, il aura l’avantage que
ce sera moins pénible pour lui quand il faudra pousser le vélo... mais bon, ça
ça n’arrivera pas, n’est-ce pas ?
On est ravis qu’il n’y
ait pas d’autres soucis dans l’après-midi : pas de chute, pas de problème.
Benji a du 2-3 fois bricoler son porte-bagage également, mais c’est plus de
l’ordre du réglage qu’autre chose. Décidemment, Benji et les porte-bagages
c’est quelque chose. Si vous ne comprenez pas cette dernière phrase, je vous
invite à aller lire le compte-rendu de notre grande aventure précédente,
L’Epopée.
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Un p'tit coup de tournevis par ci |
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Un p'tit tirage de sangle par là |
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On ressert un peu le machin, là |
Quand on arrive à la fin
de l’étape, on est tous bien fatigués, et on est très contents quand on arrive
aux logements. On a passé une super journée, il fait beau et nos logements sont
tout bonnement magnifiques. Il s’agit de maisons en bois juchées sur pilotis
dans la forêt, au sein du parc animalier de Esch. C’est un miracle qu’il y ait
eu des dispos ce jour-là et on en est ravis.
On est en train de se
demander où on va manger quand Cyrille constate que la vis qui tient son
porte-bagage est cassée. Son système repose sur une grosse vis qui le traverse
de part en part, et celle-ci étant cassée (et accessoirement coincée), le porte
bagage est tout disloqué. On s’interroge sur ce qu’on peut faire. Cyrille va
demander au camping à coté, mais ils n’ont rien. L’accueil de nos logements est
fermé. Au mieux on pourrait avoir de l’aide demain matin. Je pense alors que
j’ai peut-être ce qu’il nous faut à la maison. Du coup, Tim retourne chez lui
très vite à vélo le temps que l’on se douche. Il vient ensuite en voiture nous
rechercher, Cyrille et moi, afin qu’on passe à la maison faire le nécessaire.
Arrivés dans ma cave (que
Lise a ouverte discrètement afin que je ne croise pas Martin, je ne suis pas
prêt à revivre une déchirante séparation), on trouve deux vis assez longues,
qui servaient avant à tenir une cuvette de WC (je forcerai d’ailleurs Cyrille à
mettre au bout l’écrou en plastique pour un côté esthétique incomparable), on
arrive à sortir l’autre vis avec un chasse goupille et on répare le
porte-bagage. Soulagement chez Cyrille, et chez nous tous en fait.
En repartant, on repasse
par une station-service où on achète des chips et de la bière, et on retrouve
nos compagnons au camping à côté des logements, qui ont déjà une petite
pression et des assiettes de frites d’avance sur nous. On en boit une avec eux
en commandant les pizzas, et Cyrille la savoure particulièrement, car c’est
toujours meilleur après un petit coup de stress.
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Les bienheureux prenant de l'avance |
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Des frites... mais pas d'américain |
On mange nos pizzas sur
le balcon d’une de nos habitations, en sirotant nos bières encore fraiches, en
papotant joyeusement et en profitant pleinement d’être là.
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Il fait encore jour à la première bière... |
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...mais il fait nuit pour les pizzas |
Vers 23h30, tout le monde
va se coucher, bien-sûr après avoir tartiné ses fesses de crème.
Exceptionnellement, Fab m’abandonne pour dormir avec son frère, ce qui sera
l’occasion d’une magnifique photo façon brokeback mountain. De mon côté,
j’enregistre sur dictaphone mes notes pour la journée afin d’écrire ce petit
compte-rendu, et je me couche le sourire aux lèvres, repensant à ce qu’on a
déjà vécu.
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Franchement s'ils n'étaient pas frères, y'aurait doute |
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