L’hiver, c’est la saison du VTT dans la neige et la boue (surtout). Mais aussi du home trainer en semaine, quand les conditions ne permettent pas de rouler en journée, et que la nuit tombe vite et qu’on n’a pas envie d’aller se perdre dans les bois à la lumière de la frontale.
Et le home trainer (ou HT), c’est vraiment pénible.
Mais heureusement, certaines nouveautés le rendent plus
ludique et donc plus efficace. Quelques mots donc sur zwift, que j’ai découvert
récemment.
Zwift est une application cliente à télécharger sur son PC
ou mac, qui permet de pratiquer virtuellement de manière communautaire, et
particulièrement bien intégrée à Strava.
En résumé, on créée un compte, on achète un petit dongle
ant+ (16 € sur mamazone par ex.), et c’est parti :
- On pose son vélo sur son HT préféré,
- On lance l’appli qui reconnait l’ensemble des périphériques Ant+ (cardio, cadence, vitesse, capteur de cadence,
- Et on pédale.
Sur les parcours virtuels modélisés, la vitesse est calculé
en fonction du poids du cycliste que l’on a renseigné, et de la puissance que
l’on fournit.
Et même si on ne dispose pas de capteur de puissance, Zwift
l’évalue en fonction du modèle de HT que l’on a, de son réglage, et de la
vitesse remontée par le capteur de vitesse (et le catalogue des HT connus de
Zwift est très large, mon vieux Elite de 2012 est dedans). La puissance déduite n’est sans doute pas
très fiable en valeur absolue, mais elle est au moins reproductible, ce que est
le plus important pour la qualité de l’entraînement.
Avec un smartHT, c’est encore mieux, le logiciel le durcit
ou l’adoucit pour simuler les pentes.
En résumé, le kit minimal pour pouvoir utiliser le soft,
c’est (1) un HT même de base, référencé dans le catalogue Zwift, (2) un dongle
Ant+ à 16€ et (3) un capteur de vitesse Ant+, évidemment.
Une fois dans l’appli, on roule seul ou en groupe, librement
ou selon un programme d’entraînement spécifique, avec des cyclistes du monde
entier. Une application smartphone permet de gérer de nombreuses fonctions sans
descendre de vélo pour pianoter sur le clavier du PC, et on a en direct à
l’écran ses temps de passages sur les différents segments des parcours, et on
se surprend à envoyer plus fort en côte et à relâcher en descente, signe que le
côté immersif fonctionne.
D’ailleurs, moi qui ai toujours du mal à faire vraiment
monter le cardio sur HT, j’ai fait mes 2 premières sorties autour de 160puls en
moyenne, avec des pics autour de 180, comme dans la « réalité ».
Une fois l’activité terminée, elle peut être publiée sur
Strava comme une sortie classique (avec un flag Zwift).
2 circuits
« seulement » sont ouverts actuellement en alternance :
une boucle de 9km dans une île proche des Salomons, et le circuit des derniers
championnats du monde route aux US. D’autres viendront sans doute ?
Bref, si ça reste du pédalage dans un garage, il y a une
vraie plus-value ludique à mon sens.
Et comme 2 mois d’utilisation (soit un bon gros
demi-hivers ;-)) sont offert quand on dispose d’un compte Strava Premium,
pourquoi se priver (au-delà, c’est 10$ par mois, sans engagement de durée,
avec conservation du compte entre 2 périodes d’abonnement) ?
Au plaisir de vous croiser dans l’hémisphère sud cet
hiver !