jeudi 3 juillet 2014

Stage Enduro dans les Vosges avec Rémy Absalon pour Fabaloose et le Hobbit

Après l'expérience inoubliable de l'année dernière, nous avions décidé avec Fab de retourner cette année faire un stage Irwego d'Enduro dans les Vosges avec Rémy Absalon. Mais avant de vous parler de cette journée, il faut que je revienne sur la façon dont elle fut organisée.

Mi-décembre, Irwego publie son calendrier des stages, et propose une réduction pour les inscriptions avant Noël. Fab et moi sommes à l'affût, et dès la publication de ce planning, nous regardons les dates qui nous intéressent. Nous n'en trouvons qu'une seule, le 16 juin. Je remplis donc le formulaire d'inscription pour Fab et moi, et attend avec impatience une réponse m'indiquant que tout est OK. Je reçois un retour de Rémy, qui me dit que malheureusement ils ont un groupe ce jour là, que le stage est complet, ce qui est dommage quand on sait que c'est ma seule date possible (je l'avais précisé), mais qu'il devait avoir une confirmation finale de la part du groupe, donc qu'il restait une mince chance. Il pourrait me redire en milieu de la semaine suivante (soit aux alentours de Noël).

Je suis évidemment bien deg', et décide de pourrir la tronche de Faby. En effet, il a trop la loose cette année : il ne peut pas faire les Crapauds, la seule date de stage convenant à tous les deux n'est plus disponible, ... Celui-ci, habitué à mes râlâges, prend mes remontrances avec beaucoup de philosophie, m'accordant qu'en effet, tout ne se passe pas trop comme espéré en ce moment côté vélo pour lui.

Arrive Noël, je n'ai toujours pas de nouvelles de Rémy et je me dis que c'est mort. Lorsque je reçois mes cadeaux (nombreux comme toujours), je trouve parmi ceux-ci une enveloppe, délivrée par le "Père-Noël diabolique". Je l'ouvre et découvre un "bon pour un stage enduro avec Rémy Absalon". Ma première réaction est de me dire qu'il est bien diabolique ce père-noël. Il m'offre un cadeau qui ne peut avoir lieu. Lorsque derrière le bon, je découvre un contrat signé indiquant la date du 16 juin 2014, je mets du temps à comprendre la machination. Lise a en fait contacté Rémy pour lui demander de faire semblant que le stage était complet afin de me faire la surprise. Il a accepté la mission et est donc rentré dans son jeu. Fabrice était aussi dans le coup, et lui qui a la réputation de ne pas savoir garder un secret a bien joué son rôle, notamment quand il en prenait plein la tronche avec sa loositude.

Alors à nouveau, je remercie les trois conspirateurs : Lise, Fab et Rémy. La surprise et la joie étaient grandes.


En avril, je reçus un appel téléphonique de Rémy, m'annonçant qu'il ne pourrait pas maintenir la date du 16 juin. Panique à bord ! Heureusement, il a pu nous proposer une autre date qui convenait, à savoir le 30 juin. Ouf !


Nous voici donc le 30 juin à Saint-Etienne-Lez-Remiremont, avec le Fab, après avoir passé un bon week-end en familles à Gerardmer, une soirée au Black Pool de Remiremont et une nuit d'hôtel au magnifique Ibis Budget, prêts à affronter à nouveau les montagnes des Vosges !

Le groupe est composé de 7 stagiaires "débutants". En fait, à part l'un d'entre nous, tout le monde s'est déjà essayé à l'enduro et certains sont même venus avec leurs propres vélos.
Rémy nous fait prendre la même première descente que la dernière fois, qui commence d'ailleurs par une montée. Cette année, mon vélo est un Lapierre Spicy 216, équipé de plusieurs plateaux. La montée est donc moins douloureuse. Par contre pour ce qui est de la descente, le débattement est moindre et l'angle d'attaque moins prononcé que sur le Commencal Suprême dont je disposais l'an dernier. Les pédales plates dont il est équipé sont également moins performantes. Elles ne disposent pas de petit picots qui retiennent la chaussure. Or, il pleut en ce matin du 30 juin 2014 sur nos chères Vosges, et donc les pédales sont glissantes. Je le paierai sur l'atelier de saut : alors que je tends mes bras et positionne mes fesses en arrière pour bien stabiliser l'engin, je glisse sur une pédale, me retrouve trop en arrière et atterrit avec l'entre-jambe posée sur le pneu en rotation... Autant vous dire que cela n'est pas agréable ! Mais je ne suis pas tombé !!! :o)


Fab est équipé du même vélo que moi, mais avec des freins moins performants. Mais comme il était en mode "no brake, no brain", il a toujours été le premier volontaire sur tous les ateliers tricky. Par exemple quand il s'agit de prendre un raidar au milieu des fougères, sans visibilité, le Fab est ultra-motivé. C'est d'ailleurs à cette occasion qu'il a découvert que ses freins n'étaient pas très surs. Nous, en haut de la pente, on se disait bien qu'il allait un peu vite. Rémy dira : "c'est vrai qu'il avait un on rythme...". Il est quoi qu'il en soit arrivé indemne en bas, je ne sais pas par contre si on peut dire la même chose de son slip ;op

A l'issue de cettre première descente où Rémy jauge un peu le niveau, il nous trouve suffisamment aguerris pour nous emmener sur des chemins plus techniques. On enchainera 4 descentes dans la matinée (1 de plus que l'an dernier), et 4 dans l'après-midi (également 1 de plus que la dernière fois), ce qui montre que le rythme était supérieur. Il faut dire que le groupe était plus petit et assez homogène (et qui plus est composée de personnes très sympas, ce qui ne gâche rien !). Ca descendait assez fort, et pourtant les chemins empruntés me semblaient plus costauds que l'an dernier. Une mention spéciale à la Victor Mimi, où on a bien travaillé les virages en épingle.

 
Durant la pause de midi, on a eu la chance d'avoir du soleil et une table de pic-nic sèche. Là, ça parle évidemment vélo, mais pas que. Un bon moment de convivialité, des bons sandwitchs et une tarte au myrtilles chanmax ! Merci encore Gwen, qui après 12 années d'expérience est le champion de la quantification du sucre pour un groupe de 7 + 2 accompagnants ! :o)

Au bilan, une superbe journée. Certes, ce n'était pas la même émotion que la première fois où on découvrait la pratique et on rencontrait notre idôle, et les vélos étaient moins à notre gout; par contre on a pu constater qu'on avait progressé (ce qui fait bien plaisir), on a approfondi notre technique sur les virages et les freinages, on a tenté (et réussi pour le Fab) un saut, et franchement on a pris des chemins où même à pied je n'imagine pas me risquer hors contexte.

Rémy nous en a encore mis plein la vue à chaque fois qu'il était sur le vélo. Dans une descente de pierrier détrempé, il semblait godiller entre les roches. De l'art !


Après s'être dit au revoir et changé sur le parking du Leclerc (tout nu devant les ménagères !!!), on repart vers notre chez nous, non sans klaxonner le pauvre Rémy de corvée de karcher pour les vélos. Dans la voiture, nous chantons très fort l'hymne national de la France qui s'apprête à affronter le Nigéria, puis Fab s'endort au son des commentaires radios du match.

Bref, nous rentrons bien lattés mais ravis de ce nouveau stage enduro, et gageons que celui-ci ne sera pas le dernier !

2 commentaires:

Fabulous Fab a dit…

Bravo Olivier, très bon résumé et pour la petit info mon slip est resté propre toute la sortie :-)
Fab

Le scarabée a dit…

Mais c'est les powwwer rangers !!!
Force jaune devant, maron derrière ;)