mardi 12 mai 2015

La Confirmation

Avant le Périple, Fab et moi avions décidé d'utiliser deux jours d'un week-end pour vérifier si notre aventure était bien faisable. L'idée était de partir deux jours d'affilée, avec tout le matos qu'on compte prendre pour le Périple, et de réaliser deux fois le POC : une fois Metz-Volme, une fois Volme-Metz.
La date fixée pour ce faire était les 9 et 10 mai. Malheureusement, je me suis esquinté un doigt en stage Irwego, et Fab s'est fait un méchant torticoli peu de temps avant. Qu'à cela ne tienne ! N'ayant pas d'autre date à disposition, et ressentant le besoin de vérifier que le matos, les systèmes de fixation et les cyclistes étaient vaguement prêts à le faire a été plus fort. Notre projet fut maintenu, et laissez-moi vous conter l'histoire telle qu'elle eut lieu...


On a appelé ça : la Confirmation !

Le vendredi 8 mai, Faby débarque chez moi après le travail. Objectif : finaliser le système d'accroche du bagage, et dernier check du biclou. Pour le système d'accroche, vous avez les photos sur mon article précédent. On bricole un peu, et alors que je commençais à me sentir stressé depuis le matin à force de tourner pour préparer mes affaires, bidouiller les biclous avec mon copain crétin me met dans l'ambiance. Je sens qu'on part pour de l'inédit, et je commence à être bien motivé.

Le samedi 9 mai, je me lève en pensant à Robert Schuman... euh, non en fait, je me lève à 6h40 avec une bonne tête dans le cul. Heureusement, j'ai bien dormi, ce qui est rare avant une sortie VTT. Je passe à la salle de bain, revêt mon costume de Chacal Vert, accroche les vélos sur la voiture et file chercher le Fab chez lui. Il finit de nous préparer les sandwitchs du midi lorsque j'arrive. On file immédiatement à Metz, où on se gare pas loin de chez la Flo. Là, on arrime le matériel sur les vélos et on va sonner chez notre copine qui nous attend pour le petit dej.



On monte les vélos dans les escaliers pour pas les laisser dans la rue, et immédiatement on se rend compte que ceux-ci ont vraiment pris de l'embonpoint. Avec le sac et le porte-bagage, bidons et autres accessoires posés sur le guidon (lampe et batterie), le truc doit faire facile 20 kilos, voire plus. Le poids d'un vélo à assistance électrique... sans assistanec électrique. Le petit déjeuner se passe dans une ambiance typique POC : franche camaraderie teintée d'un soupçon de pression d'avant l'effort.

On ne traîne pas trop, car on a prévu d'arriver à Volme vers 19h, même si je rêve secrètement de l'atteindre vers 17h.






Nous mettons en route à 9h20. Le rePOC n'est pas très loin derrière nous, donc on n'a pas trop de mal à trouver notre chemin. Le trajet nous semble presque familier. On avance à un bon rythme sur la partie citadine, mais sommes ravis d'atteindre la forêt pour ne plus avoir de voitures et pour papoter un peu.

On arrive à la première difficulté. C'est le grand test. Est-ce qu'on peut grimper cela sur le vélo ou est-ce que tout va se passer à la marche ? En fait, en prenant son temps et avec une vitesse souple, ça passe tout seul. On sent le poids derrière, mais comme il n'est pas en mouvement, ça ne gêne pas tant que ça. Je me félicite d'avoir pris le Cannondale, disposant du célèbre développement du Hobbit. Je monte doucement, mais sans effort véritable.

On continue à un rythme tranquille et approchons rapidement de Rombas, point habituel de rendez-vous pour le repas de midi. Avant cela, il y a la descente de la Tour de Guêt, mais on sent très vite qu'avec le chargement, il faut éviter de faire les foufous. On prend les lacets très tranquillement. On arrive au point de repas à midi pile. Le petit déjeuner n'est pas loin derrière nous, alors on décide de continuer un peu. On se propose même de se trouver un bar avec terrasse pour prendre un bière en même temps que le sandwitch. La belle vie je vous dis ! Malheureusement, malgré l'interrogatoire réalisé par Fabrice auprès des autochtones, on ne trouve que du bar sans terrasse, et comme on ne veut pas laisser les vélos sans surveillance, on zappe la bière.

On arrive alors dans une belle monté, après laquelle je me rappelle avoir vu une clairière lors du rePOC. Seulement, on atteind en même temps les 35 km de VTT, seuil à partir duquel Fab heurte ce qu'on appelle "le mur des 35". Quasiment à chaque sortie, après 35 bornes, le Fab est à sec. Et cette fois-ci, ça se passe durant une longue montée. Et dans ces cas là, le Fab râle. Déjà il râle après son roulement qui frotte, gratte, et agit comme un frein. Il a eu beau tremper sa roue dans l'eau, ça affaiblit le bruit mais il sent bien que ça le freine. Et puis ça y est, il a faim ! "J'ai faim ! J'ai faim ! J'ai faim !!!" répète-t-il constamment. Il me fait penser à Romane lors de notre sortie dans les Vosges. Je lui conseille alors de faire comme elle, d'appeler Mireille pour lui dire que je ne veux pas comprendre qu'il a tellement faim. Je m'arrête après un arbre renversé au milieu de la montée pour l'attendre, et là il m'annonce qu'on doit faire la pause repas maintenant, ici, tout de suite. Je lui rappelle qu'après une longue pause, redémarrer dans une montée serait hyper casse-pates, et il consent de finir la pente. Une fois celle-ci avalée, on attend avec impatience notre havre de paix tant recherché. On finit sur une clairière, avec des troncs d'arbre en guise de sièges. Cela fera bien l'affaire ! Il est 13h lorsqu'on commence à engloutir nos casses-croûtes, se demandant s'il n'y a pas un banc prêt de la barraque à 50m. On verra plus tard qu'il y en avait bien un, et que 200m plus loin il y avait même un espace pic-nic avec tables et tout :o). Peu importe ! Fab regraisse un coup son roulement couineur, et on reprend la route, enfin le chemin, avec un allant nouveau.

Lorsqu'on arrive à la Vierge face à Fontoy, on se dit que le plus dur est à venir : la célèbre côte de Fontoy, puis la traversée d'Algrange. Je profite que le Fab se repose un peu pour prendre une photo à la fourbe.



On s'engage vers Fontoy, espérant croiser le Glassmon (marchand de glace). Pas de chance, il n'est pas là. Fab essaiera bien de me faire arrêter à une boulangerie pour acheter une glace à l'eau, mais il est trop tard : la pente m'appelle et je m'engouffre sur la Fontoy. Les gens qu'on croise hallucinent de nous voir grimper ça avec tout l'attirail. Une dame dit néanmoins à son amie "mon fils il a fait 36 km de VTT", ce qui nous semble si anécdotique à ce moment de notre parcours.

On réussit à gravir la côte de Fontoy sur le biclou, et on n'est pas peu fiers. En descendant dans la forêt, on se dit qu'on ne va pas rigoler à cet endroit le lendemain : c'est raide et glissant. On arrive alors à la Vierge d'Algrange. On jette un oeil sur la piste de descente, et pour la première fois depuis qu'on vient ici, on se dit qu'avec le bon vélo on pourrait se faire ce fameux virage tout raide. Mais pas aujourd'hui, pas avec les sacs, ça non !

On ne traine pas longtemps prêt de la grotte de la Vierge, et on se jette dans la traversée d'Algrange, qui commence par un portage pas des plus agréables. La traversée d'Algrange, c'est vraiment la partie qu'on n'aime pas du parcours. C'est pas fun, c'est gras, boueux, pas drôle. On a de la chance, c'est très praticable en ce 9 mai, mais on ne s'amuse pas des masses. Ca nous semble long. On en sort enfin aux alentours de 16h, et il est 16h20 après le portage d'Angevillers qui nous amène à la grille d'entrée de la Comté.




Là, on se pose un peu, on prend quelques photos, et je me dis qu'on peut arriver avant 17h. Fab commence à accuser le coup. Il n'a plus d'eau, parti trop léger en la matière. Il finit de me boire ma gourde, enfin, il la commence puis la finit. Comme je me fais pressant, on redémarre rapidement. Comme à chaque fois, l'arrivée dans la Comté me booste, et j'accélère le mouvement. C'est bête, mais j'ai vraiment envie d'arriver à 17h. Dans la descente de Fields and Meadows, on décide d'attaquer à fond pour tester si le matos tient. On verra à l'arrivée que les planches de PVC sont bien fissurées, mais ça passe.



On arrive triomphant à Volme à 16h59. Mission accomplie ! Enfin, la moitié... 70km pour 1400m de D+ en 7h40 pauses comprises. Lise est surprise de nous voir si tôt. On profite de cette petite avance sur le programme pour bidouiller les vélos (nettoyage au jet d'eau, changement de mat de selle et de selle pour moi pour tester une autre config, replacement du porte bagage plus bas, graissage de chaine pour les deux) et passer sous la douche. Finalement, on peut enfin se relaxer vers 18h30. Fab semble exténué. Je me sens encore pas mal, jusqu'à ce que je boive une bière. Lorsque Nathalie et les filles arrivent, on boit un petit verre de vin, et là je me sens tout aussi crevé que le Fab. On se rend alors compte que ça va être dur le Périple. On a bien roulé aujourd'hui, à un rythme limite trop rapide sur la fin. Et même en arrivant tôt, le temps de tout préparer pour le lendemain, on se sent crevé. On se dit qu'au Périple on arrivera plus tard, qu'il faudra encore se démerder pour bouffer (là Lise s'était occupé de tout et Nathalie avait apporté le dessert), et on pensait qu'on pourrait encore profiter de la soirée. Mais si on est épuisé comme ça, on ira juste direct se coucher pour repartir au plus tôt le lendemain. Et on se rend compte que les étapes 4 et 5 sont trop dures. Les quelques portages qu'on a du faire ne nous ont pas éclaté du tout. C'est aussi crevant qu'en roulant, voir pire. Si on doit effectivement faire 1500m de D+ sur 30 bornes, ça va être un massacre...

C'est finalement le moral dans les chaussettes qu'on va se coucher. Fab a à nouveau mal au genou et son torticolis se réveille. Moi j'ai mal au fessier. On se dit que le Périple c'est pas faisable. On se dit que même repartir le lendemain va être compliqué...

...

Je passe une bonne nuit, à peine réveillé par Camille qui a été effrayée par un pétard claquant sur notre toit, ce qui n'est pas le cas de Fab qui a du mal à se rendormir, et du coup ne passe pas une super nuit.

On prend le petit déjeuner tous ensemble, dans la bonne humeur. On n'est pas fringants, mais la nuit nous a fait du bien, et on se sent prêts à repartir. Les crêpes de Lise nous aident à nous sentir revigorés.

On met en route à 10h30. Lorsque je m'assieds sur la selle, ça fait très mal. Ca va être long, me dis-je alors. Mais après quelques tours de pédales, ça va déjà mieux. Il fait beau. Très beau. Et on se dit avec Faby qu'on n'est pas pressé, que cette fois je ne vais pas chercher à battre la montre, et qu'on s'arrêtera chaque fois qu'on en aura envie. On arrive rapidement à la frontière de la Comté, après avoir gravi Fields and Meadows assez facilement, finalement. Fab rebidouille un coup sa roue, et on descend vers la traversée d'Algrange, sans enthousiasme.



Mais en fait, la traversée d'Algrange dans ce sens, ça se fait bien ! On arrive en moins de temps qu'il ne faut pour le dire à la Grotte de la Vierge. On est tout content, et on décide de célébrer ça avec un schneck aux raisins. Oui, non seulement on va prendre le temps de faire des pauses, mais en plus on va pas se laisser mourir de faim, vous allez voir.




On remet en route et là on doit faire du portage pour aller jusqu'en haut de la Fontoy. On l'avait anticipé la veille, c'est pas une partie de plaisir. On essaie de prendre notre temps. On se sent bien. On se dit que finalement, ça se passe mieux qu'attendu hier soir, et on arrive assez rapidement en haut. On dévale la Fontoy comme des furieux, puis Fab remet un coup d'eau, enfin de vase, sur son biclou :o)




On continue notre chemin de bon coeur, et on se dit qu'on s'arrêtera pour manger au point pic-nic raté hier. On aura déjà fait 30 bornes, il nous en restera 40, mais comme on est parti un peu plus tard, ce sera le bon moment. Et puis on évite le mur des 35 du Fab (qui du coup annonce un mur des 50). Alors qu'on avait prévu de s'arrêter à la Vierge face à Fontoy pour le repas, on se contentera d'y prendre une photo (sur laquelle c'est bien Faby et non Cyrille à côté de moi ;op)



Quand on arrive au point pic-nic, on a faim, mais on se sent bien. On se régale de nos sandwitchs et des viennoiseries qu'il me reste. On prend note qu'une petite douceur après le sandwitch est la bienvenue.



On repart vers Rombas, où Fab voudra s'arrêter chez un boulanger pour acheter une glace. Cette fois, je ne bronche pas. Malheureusement ils n'en vendent pas. Fab s'achète alors un Fanta scandaleusement cher. Quand on arrive au point de rendez-vous de Rombas, on est surpris de voir que la place est pleine de monde. Des gamins sur la plaine de jeux, des gens qui jouent de la guitare, un chateau gonflable, et surtout, la buvette ouverte. On y achète la glace tant désirée :o) Miam !



Quand on redémarre, on sait que ce qui nous attend est le pire moment du parcours. Il faut remonter vers la Tour de Guêt. En substance, ça donne du portage sur 200m de D+. On essaie un peu de grimper à la pédale, mais Fab pète sa chaine en forçant. C'est vite réparé, et on en profite pour renifler l'ail des ours, présent à profusion autour de nous. On croise des marcheurs, qui se moquent gentiment de nous et de nos vélos surchargés en ce lieu inadapté. Ca ne nous empêche pas d'arriver avant eux en haut. Par contre, ça a bien tapé dans nos ressources d'énergie.

Comme attendu et annoncé, Fab commence à être claqué après 50 bornes. Le passage entre les kilomètres 50 et 60 sera le plus pénible pour lui. Il a de nouveau mal au genou, et évidemment, il est à sec en terme de flotte. Je lui concède le contenu de ma gourde (comme la veille,sauf que cette fois je la vide directement entièrement dans sa poche à eau), mais très vite il est à nouveau à sec. Il me finira ma poche à eau 10 bornes avant l'arrivée. Je l'avertis gentiment mais fermement que cette fois-ci je considère que c'est de l'entraide normale, mais que la prochaine fois, s'il ne s'est pas équipé en conséquence, je considérerai qu'il me prend pour son porteur d'eau et le laisserai mourir de soif :o) (Tu as vu Fab, je l'ai raconté encore une fois ;op).

Les 10 dernières bornes sont citadines, et cette fois ça ne nous dérange pas trop. Je risque de me casser la gueule en montant une mini bordure façon Michel juste avant l'arrivée, mais me rattrape de justesse. Fab me propose de manger un kebab de la victoire 2 km avant l'arrivée. Il n'en est évidemment pas question. On célèbre la victoire APRES la victoire, pas avant.



On arrive chez la Flo après 70km et 1300m de D+ en 8h20. Finalement pas beaucoup plus longs que la veille, avec plus de pauses. La moyenne en déplacement est même meilleure (11.9 contre 11.8 la veille), mais le parcours nous semble plus simple dans ce sens. La Flo nous offre une bonne bière bien fraiche, puis nous accompagne pour le kebab de la victoire, qui fut, évidemment, délicieux !!!



On l'a fait ! On a confirmé qu'on pouvait faire deux jours d'affilée avec tout le matos. Et en plus, les étapes n'étaient pas des plus simples. 70km 2 fois, pour 1400 et 1300 de D+, c'est plus compliqué que les 3 premières étapes du Périples. Néanmoins, on a retenu pas mal de leçons de cette confirmation, et l'une d'entre elles est qu'il faut revoir un peu le parcours pour alléger si possible les 3 premières étapes, et absolument les étapes 4 et 5.

Cela nous a donné aussi beaucoup d'informations sur le matos à emporter, ce qu'il faut faire, ce qu'il ne faut pas faire. Je ferai le point sur le matos dans un article séparé.

Surtout, cela nous a apporté des réponses sur nous. Est-ce qu'on peut faire le Périple ? Je le pense... Oui, je crois qu'on en a les moyens. Est-ce qu'on veut le faire ? Assurément !!!





samedi 9 mai 2015

Route Verte 2015 : la revanche du pneu



Pendant que les chacals branche historique, (autoproclamée) crétine et VTTiste préparent ardemment le périple, la branche routarde (c'est à dire moi tout seul) a repris la compétition cette semaine, avec pour objectif d'arriver en bonne forme à l'étape du tour mi-juillet.

Ça s'est passé à la Route Verte, comme l'année dernière, sur la petite distance (110km, 1300 et quelques en D+). Pourquoi encore la Route Verte, me direz-vous, alors que je ne suis pas fan de rouler deux fois une même épreuve ? Excellente question, merci, j'y réponds de suite !
  • parce qu'elle est bien placée dans le calendrier pour faire un point forme à mi-printemps. Et un heureux événement ayant un peu déstructuré mon entraînement, c'est plutôt nécessaire (même si j'arrive quand même à 2500 km roulés VTT + route début mai),
  • parce qu'elle se déroule à 45 minute de la maison, autant dire que je joue à domicile,
  • parce que le parcours y est différent chaque année,
  • surtout, parce que l'an dernier, ça ne s'est pas vraiment déroulé comme prévu... Et il y a donc une revanche à prendre sur la route verte de la mégaloose 2014...
Où est Charlie ? (photo Jean Marie Toussaint)

Après, factuellement, un parcours vallonné sans être montagneux, ça s'adresse plus aux puncheurs musculeux qu'aux grimpeurs maigrichons, peu de risque d'y faire des étincelles.
Malgré tout, j'y ai plutôt pris du plaisir (Faudrait vraiment qu'un jour j'arrête d'utiliser systématiquement les listes à puces. Un jour.) :
(photo Jean Marie Toussaint)
  • ça a bien envoyé au global, 34,1km/h de moyenne pour les 106 km au chronométrage officiel, autant dire qu'on tenait bien les 40 à l'heure sur le plat. Jamais roulé un 100km aussi vite, faut dire aussi que je ne fais que de la montagne en compet,
  • suffisamment de petites difficultés pour s'amuser, avec un vrai beau mur à mi-parcours, et la même ascension finale que l'année dernière pour escalader les hauteurs d’Épinal,
Le mur d'Harol, pas long mais 19,2% au plus raide (photo Jean Marie Toussaint)
  • un temps idéal pour rouler, et une organisation parfaite : motos accompagnant les différents pelotons, repas copieux compris à l'arrivée, photographes sur le parcours (et accès gratuit aux photos, c'est tellement rare !),
  • finalement une forme correcte, bonnes jambes sur 90km, un peu plus rude sur la fin, mais rien d'inquiétant pour un début mai. D'ailleurs je termine à "seulement" 35 minutes du vainqueur...
Quelques regrets aussi:
  • le départ dans le dernier quart qui m'a coûté pas mal d'énergie pour remonter vers la tête en début de parcours,
  • le mauvais choix d'attendre un regroupement en haut du mur d'Harol, plutôt que d'essayer d'aller chercher les plus costauds devant. Je pense que j'aurais eu les jambes, et sur les 40 derniers kilomètres accrocher ces gars-là m'aurait fait gagner énormément,
  • le manque de jambes dans le final alors que le parcours me convenait mieux...
Mais la plus belle image de cette journée restera la vision de mon pneu avant parfaitement gonflé à l'arrivée : lui aura eu la revanche qu'il attendait depuis 1 an (en tout cas il aura vengé son ancêtre. Ou les ancêtres de sa chambre à air. Enfin bref) !


Nouveau protocole de récupération : chaussettes de compression et Lucie de décompression... On peut également noter l'apparition de l'élégant bronzage cycliste.

La trace (traversée neutralisée d'Epinal comprise) : https://www.strava.com/activities/300416515

lundi 4 mai 2015

Préparation du Périple : le porte-bagages

Dans le cadre de la préparation du Périple, il faut s'équiper un peu. En effet, on ne fait pas 5 jours de VTT avec étapes de la même façon qu'on fait un POC. Il faut des fringues de rechanges, du matos de secours, et d'autres petites choses qui ne se contenteront pas d'un sac à dos (sauf si on veut finir avec un dos cassé).

Il faut donc s'équiper d'un porte-bagage et d'un sac étanche pour mettre dessus.

Pourquoi un porte-bagage ?

Comme dit plus haut, on aura déjà des trucs dans le cas à dos, avec notamment 2L d'eau. Charger trop le sac à dos, c'est se casser le dos.

Pourquoi un sac étanche?
Parce que s'il pleut (si si, ça peut arriver en 5 jours en Lorraine), on sera quand même bien contents d'avoir des habits secs une fois arrivés.

Quel porte bagage ?
Comme certains ont des vélos tout-suspendu, il faut un porte bagage qui ne soit pas relié aux haubans et à la tige de selle. C'est l'un ou l'autre. Comme je veux pouvoir utiliser ma tige de selle telescopique, ça exclut l'attache à la tige selle, car celle-ci est trop fragile pour cet usage. Je me suis donc dirigé vers un modèle s'accrochant exclusivement aux haubans, et en fait n'en ai trouvé qu'un : le thule pack and pedal. C'est pas donné, mais ça a l'air de bien marcher.



Ca donne quoi le porte bagage sur le vélo ?
Ca donne à peut-prêt ça. Je vais sous doute le monter un peu plus haut pour qu'il soit moins proche de la roue.



Quel sac ?
On a fait le tour de plusieurs solutions avec le Fab, pour finalement se diriger vers un petit sac aux dimensions de 40x25x25, soit 25L effectifs. L'objectif est de pouvoir mettre des trucs, mais de ne pas avoir un trop gros encombrement. Ce sac est semi-étanche, c'est à dire qu'il ne craint pas la pluie et peut être immergé jusqu'aux fermetures éclairs. on n'a pas besoin de plus.




Et ça tient ce sac sur le porte-vélo ?
Pas vraiment, la plate-forme ne faisant qu'environ 20 cm sur 16. Mais j'ai prévu une petite extension en PVC, bricolée ce week-end. J'ai réalisé de plis pour rigidifier un peu, les sangles serrées autour du sa devraient permettre de finaliser la rigidification


Et le tout ensemble, ça donne quoi ?
Bin ça donne ça



Et ça se teste quand ?
Lors de la Confirmation, pardi !!!